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Morgan de Peña prend sa retraite de Baseball Manitoba

L’ambiance dans les bureaux de Baseball Manitoba à Winnipeg ne sera certainement plus la même cette semaine alors qu’une figure familière ne prendra plus place derrière son bureau habituel. Employé de l’organisation depuis 24 ans en plus d’avoir joué, entraîné et laissé un impact certain sur la scène provinciale, Morgan de Peña a pris sa retraite et laisse le poste de directeur exécutif, qu’il a occupé depuis 2000, libre.

Un extraordinaire lanceur au bras puissant, de Peña a dominé les ligues locales de Winnipeg au monticule et est rapidement devenu instructeur, faisant profiter ses pairs de ses connaissances et des expériences passées à tous les joueurs de la province.

En 1984, il a débuté en tant qu’instructeur à l’association de baseball du Manitoba et a rapidement fait le saut avec les équipes provinciales. Il a déjà gagné le championnat de l’Ouest canadien en 1990.

Quatre ans plus tard, de Peña a été engagé à temps plein pour Baseball Manitoba en tant que directeur technique. Il a occupé ce poste pendant six ans avant d’accepter celui de directeur exécutif. Il prend maintenant sa retraite en tant qu’employé avec le plus d’ancienneté dans une organisation du baseball amateur de tout le pays.

Morgan a accepté volontiers de partager avec nous les meilleures anecdotes, meilleurs moments des conventions de Baseball Canada, les contacts qu’il s’est fait, ses joueurs de baseball préférés et finalement ce qui lui manquera le plus.

Nommez-nous vous deux meilleurs moments vécus en tant que directeur exécutif

C’est vraiment difficile de choisir mes deux meilleurs souvenirs, mais les gens rencontrés et les amitiés développés sont en haut de la liste. J’ai rencontré tellement de gens extraordinaires au cours des années. Les bénévoles sont des gens très importants dans toutes les organisations sportives et nous avons la chance d’en avoir d’extraordinaires au Manitoba, que ce soit les entraîneurs, les administrateurs, les responsables des terrains, les marqueurs officiels, les annonceurs maisons et bien d’autres qui passent des heures à s’impliquer pour le sport qu’ils aiment.

Je dois dire que les Jeux du Canada 2017 et les Jeux panaméricains de 1999 que Winnipeg a accueillis ont été des événements spéciaux. C’était super de voir Winnipeg et le baseball rassemblés à d’aussi hauts niveaux.

Les conventions de Baseball Canada réunissent chaque année des membres de tout le pays. Ces moments offrent la chance de visiter de nouvelles régions du Canada, partager des idées et de tisser des liens avec les autres membres. Quels souvenirs vous viennent à l’esprit?

Chaque convention était unique et importante chacune à leur façon. Selon moi, mes meilleurs souvenirs viennent de deux conventions tenues à Saskatchewan alors qu’ils avaient retenu les services d’un hypnotiseur. C’était totalement hilarant de voir Ray Carter se prendre pour Smokey l’ours en criant « vous seul pouvez prévenir les feux de fôret » ou Ken Dawe de Terre-Neuve en Commandant Spiffy dans son vaisseau spatial ou encore Jim Baba mettant de nombreuses cravates. Ces histoires seront racontées pendant encore plusieurs années.

-Quel est votre joueur de baseball préféré de tous les temps?

Bob Gibson, le numéro 45 des Cardinals de St-Louis. J’ai grand en tant que fan des Cardinals et Gibson était l’as de la formation au monticule à cette époque. J’aimais son intensité sur la butte et la façon violente qu’il avait de lancer la balle vers le marbre. Il était mon idole et je voulais lancer comme lui.

Quels souvenirs avez-vous des championnats canadiens?

Il y a trois championnats nationaux qui sortent le plus du lot, dont deux où j’étais entraîneur avant de commencer mon emploi avec Baseball Manitoba. En 1991, le championnat senior à Rimouski alors que les conjointes des joueurs avaient fait le voyage avec les Cardinals de Teulon. Nous avions bien joué même si nous n’avons pas fait la ronde des médailles. C’était un voyage extraordinaire avec les femmes avec nous. Ensuite, les Jeux du Canada 1993 à Kamloops alors que nous avons participé à la ronde des médailles. Nous avons perdu de justesse en demi-finale et ensuite le match pour la médaille de bronze. C’était un tout un événement qui mettait en vedette des joueurs qui ont joué professionnellement dont Jason Dickson et Corey Koskie. Finalement en 2008 pour le championnat féminin des 16 ans et moins à Mascouche. Ma fille Melanie faisait partie de l’équipe comme joueuse, ma femme Caroline comme entraîneure et mon fils Curtis comme préposé au bâton.

Vous et votre équipe avez accompli de grandes choses au cours des années. Lesquelles vous rendre le plus fier?

  1. La création du poste de directeur des programmes, qui nous a permis de mieux servir les membres
  2. Les bonnes relations que nous avons avec nos membres, nos ligues et nos associations
  3. L’augmentation du nombre de nos membres au cours des huit dernières années
  4. Le programme Challenger (orchestré en grande partie par Jason Miller, qui est maintenant le directeur exécutif). Même si je ne me suis pas directement impliqué, je suis fier de ce mouvement d’inclusion et de pur plaisir qui en ressort
  5. La croissance des inscriptions des filles, autant au niveau provincial que national
  6. Qu’au cours de ma carrière à ce poste, nous avons reçu le titre de province de l’année à cinq reprises

Comment le poste de directeur exécutif a changé depuis vos débuts?

Il y a plus de travail clérical et plus de travail à l’ordinateur qu’au début. L’arrivée et la montée des réseaux sociaux ont aussi changé les tâches pour tous les membres de l’équipe. Il semble aussi que l’objectif des joueurs et des parents a changé. Avant, on jouait pour le plaisir, pour se faire des amis et pour la compétition et malheureusement il y a quelque chose qui a changé. Les attentes sont plus élevées et peu importe où tu regardes, tu vois toujours quelqu’un qui en veut un peu plus. Parfois, le plaisir de jouer a disparu. On ne voit plus de jeunes organiser une partie au parc, frapper des balles au champ où encore simplement se lancer la balle.

Quel est votre terrain de baseball préféré au Manitoba?

Il y a plusieurs terrains de baseball dans la province qui se démarque. Entre autres le Koskie Field à Elmwood, que j’ai vu se développer au cours des 43 dernières années et, à Brandon, il y a le Andrews Field, un bijou dans l’ouest de la province. Mon terrain préféré est le Grand Slam/Mosquito à Charleswood, à l’angle de Coy et Hilton, où j’ai coaché pendant quatre ans. Bien peu de terrain pour les 11 ans et moins ont des clôtures au champ extérieur, du moins des clôtures installées aux bonnes dimensions pour ces joueurs. Ce petit parc est installé dans un quartier tranquille et est bordé d’une forêt le long du champ droit ce qui lui donne un cachet unique pour du baseball de ce calibre.

Que souhaitez-vous faire au cours de votre retraite?

Je veux suivre mon propre horaire, faire quelques voyages (possiblement visiter tous les stades des Ligues majeures et quelques-uns des ligues mineures) et faire du camping (j’ai le rêve de visiter chacun des parcs nationaux du Canada). Je vais demeure impliquer dans le baseball, mais maintenant je ferai ce que je veux et quand je le veux.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus de votre travail?

Je m’ennuierai des gens avec qui je travaillais à chaque jour, spécialement la très bonne équipe au bureau, Brenda et Jason. Brenda est avec nous depuis 16 ans, Jason depuis 8 ans, et nous avons développé une solide amitié qui devra se poursuivre. Penser baseball de façon quotidienne me manquera assurément comme être au fait de tout ce qui passe dans le milieu au niveau provincial et national.

Et ne vous inquiétez pas, vous retrouverez Morgan pas très loin des terrains de baseball cet été en tant qu’instructeur avec les Chiefs de Winnipeg Sud (18 ans et moins).


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