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Samantha Magalas voit son avenir dans le baseball

Ottawa, Ontario – Samantha Magalas s’est déjà beaucoup réalisée dans le baseball. Native de Burlington en Ontario, elle est membre de l’équipe nationale féminine de baseball depuis le tout début de l’équipe en 2004. Par trois fois elle a fait partie de formations qui ont mérité des médailles aux tournois de la Coupe du monde de baseball féminin. Elle a gagné une médaille d’argent et deux de bronze. Son but pour 2010 est de compléter sa collection revenant de la compétition de la Coupe du monde 2010 avec la médaille d’or au cou!
 
« C’est certain que c’est mon but », explique la joueuse de premier but âgé de 27 ans. « J’arrive à la fin de ma carrière et il me semble que de gagner une médaille d’or est une belle consécration en fin de carrière. »
 
Mais Magalas, tout comme les autres membres de l’équipe canadienne qui sont là depuis les tout débuts de l’aventure ont également un œil sur la Coupe du monde 2012, une compétition qui aura lieu au Canada, à Edmonton. Pour quelque s’une d’entre elles ce serait une belle façon de mettre un terme à leur carrière de joueuses.
 
« Pour plusieurs d’entre nous, cette belle histoire a justement commencé à Edmonton où nous avons vécu une très belle expérience. J’ai parlé à plusieurs des filles et nous avons évoqué la possibilité de gagner une médaille d’or ici au Canada et de tirer ensuite notre révérence. »
 
Samantha Magalas n’a pas brillé dans le baseball uniquement avec l’équipe canadienne! Elle était de l’équipe de baseball de l’Université York en 2004 et 2005, étant la seule de son sexe dans cette équipe tout comme dans tout le circuit. Elle a de plus gagné trois championnats canadiens avec l’équipe de sa province, l’Ontario, et elle a été nommée « athlète de l’année » de la ville de Burlington en 2002 et en 2004.
 
Mais, il n’y a pas que ses exploits sur les losanges qui sont impressionnants! Étudiante à l’Université York, elle a complété un baccalauréat en psychologie en 2005. Puis, de 2006 à 2009, elle a été directrice-gérante du Frozen Ropes Baseball and Softball Training Center. Actuellement, elle est instructrice privée de baseball et elle poursuit en parallèle au collège Conestoga des études en récréation et loisirs.
 
Ses activités hors-terrain combinées avec une série de blessures subies au cours des dernières saisons ont forcé Magalas a anticipé l’heure de la retraite comme joueuse. Lors de la dernière Coupe du monde de baseball féminin en 2008, elle n’a pris part qu’à deux matchs, justement en raison de blessures. Sa réflexion l’a amené à considérer la possibilité de devenir un jour entraîneur à plein temps.
 
D’ailleurs, elle est entraîneure certifiée du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE). Et elle a pu appliquer ses connaissances au terrain récemment alors qu’elle a accompagné le gérant de l’équipe nationale féminine, André Lachance, et un groupe d’une trentaine de filles d’âge bantam à Cuba pour une série de rencontres face à l’équipe nationale féminine de ce pays des Antilles.
 
Lorsqu’elle a reçu l’invitation pour se joindre aux autres entraîneurs pour ce voyage, elle était très excitée. Mais, lorsqu’elle a appris la destination du groupe, elle est devenue particulièrement nerveuse en raison de mauvais souvenirs vécus justement à Cuba!
 
« J’étais à Cuba en 2005 avec l’équipe nationale féminine et nous avons été pris dans un ouragan », rappelle Magalas. « Quand André m’a informé que le camp se tenait à Cuba, j’avoue que j’ai eu peur. En fait, l’ouragan est tout ce dont je me souvenais de ce pays. »
 
« Mais, cette fois-ci ce fut un excellent voyage. Pouvoir découvrir la culture cubaine et le style de vie de la population sur cette île a été fantastique. »
 
Du point de vue baseball, on a pu avoir une petite idée de ce que sera l’équipe nationale féminine dans quelques années. Elle espère de tout cœur que l’expérience acquise par ces filles lors du voyage va leur aider à devenir membres de l’équipe nationale un jour.
 
« Il y a beaucoup de filles talentueuses partout à travers le Canada. À mon avis, l’avenir du baseball féminin au pays sera très intéressant. »
 
« Quand j’ai amorcé ma carrière avec l’équipe nationale, j’étais très nerveuse et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Les filles qui étaient du voyage ont maintenant une bonne idée en quoi consiste être membre de l’équipe nationale : voyagé en équipe, s’entraîner toute ensemble et travailler avec le personnel de l’équipe. Si un jour elles se taillent un poste au sein de cette formation d’élite, elles sauront déjà à quoi s’attendre. »
 
Le but de ce voyage pour André Lachance était d’évaluer des joueuses qui un jour frapperont à la porte de l’équipe nationale féminine… mais peut-être a-t-il également découvert un nouvel entraîneur de talent pour le seconder.
 
« Je connaissais déjà Samantha comme athlète, mais j’ai découvert la « Samantha » entraîneur de baseball pendant ce voyage à Cuba », a avoué Lachance. « C’est certain qu’elle possède les outils pour devenir une entraîneure très compétente! J’ai pu constater que les jeunes filles affichaient beaucoup de respect pour ses connaissances et son expérience. »
 
Sa passion et son engagement envers son sport sont les raisons pour lesquelles Baseball Canada a soumis la candidature de Magalas pour une place au sein du programme d’apprentissage en entraînement d’une équipe nationale offert par l’Association canadienne des entraîneurs.
 
La formation a lieu du 26 au 28 mars prochains à Jackson’s Point en Ontario et Magalas à très hâte d’y participer et de parfaire ses connaissances.
 
« Je suis très heureuse de pouvoir participer à ce programme et je suis très honoré que Baseball Canada ait pensé à moi! C’est une occasion extraordinaire pour moi et j’ai hâte d’échanger avec les autres entraîneurs qui seront présents. »
 
Même si l’avenir du baseball féminin au Canada est rose, le succès ne viendra pas sans l’appui de Baseball Canada et de ses programmes qui aide à la croissance du sport du baseball chez les filles. Et pour Magalas l’amélioration du baseball féminin au pays est une grande source de sa motivation à devenir entraîneure.
 
« Le baseball féminin continue sa progression et nous devons investir encore plus dans les niveaux de base. Nous devons développer encore plus d’entraîneurs compétents pour bien diriger les jeunes filles débutantes. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de me rendre à Cuba, car je considère très sérieusement l’idée de devenir entraîneure. S’il y a quelque chose que je peux faire pour aider la prochaine génération de joueuses à progresser, je vais le faire. Je veux qu’il soit plus facile pour elles de se développer que ce le fut pour les joueuses de ma génération. »
 
C’est évident que le baseball se doit d’ouvrir ses portes à de telles jeunes femmes.
 
« Voyager dans une foule de pays, pouvoir apprécier les différentes cultures et partager ces découvertes avec des amies de partout au Canada sont des souvenirs qui resteront à jamais marquer dans ma mémoire », a conclu cette grande dame du baseball canadien.


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