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Coupe du monde de baseball féminin : Stéphanie Savoie? meilleure receveuse au monde!

MIYAZAKI, Japon – La Québécoise Stéphanie Savoie est la meilleure receveuse du baseball féminin au monde! 

Au terme du tournoi de la Coupe du monde de baseball féminin, Stéphanie Savoie, celle qui occupe le poste de receveur au sein de l’équipe nationale féminine, a été nommée « meilleure receveuse » du tournoi, étant sélectionnée dans l’équipe d’étoiles de la Coupe du monde de baseball féminin.

Pour la jeune femme de La Pocatière au Québec il s’agit de la deuxième Coupe du monde de suite où elle est honorée de la sorte. 

« Elle est très bonne en défensive derrière le marbre, elle possède un très bon bras, empêchant ainsi les autres équipes de voler contre nous… et c’est une frappeuse phénoménale, tant pas sa régularité que par sa puissance », voici en quel terme le gérant de l’équipe nationale canadienne André Lachance décrit sa protégée. « Elle a été responsable de notre victoire face à la troupe de la Chine Taipei. Elle est le cœur de notre alignement offensif. Je suis intarissable lorsqu’on me demande de parler de ses qualités de joueuse de baseball. Elle mérite tout ce qui lui arrive en ce moment. »

Stéphanie a maintenu une moyenne au bâton de 0,450 en six matchs au tournoi de la Coupe du monde, ramenant un dossier de 9-en-20, avec un double, trois buts sur balles, six points comptés et sept points produits. Elle a de plus volé deux buts!

Mais, selon André Lachance, sa plus grande qualité n’est pas son coup de bâton, mais son jeu défensif! L’athlète de 24 ans a un bras canon! Elle a retiré 6 des 17 coureuses qui ont osé défier son bras durant la compétition, ce qui est plus que tous les autres jeunes filles ayant évolué à la position de receveur durant le tournoi.

« Je dirais que son meilleur atout, c’est son bras », précise Lachance. « Lorsqu’elle prend place derrière le marbre, elle oblige les autres équipes à changer leur stratégie de jeu quant à la course sur les buts et c’est un énorme avantage pour nous. De plus, offensivement elle est phénoménale. Elle trouve toujours l’endroit où frapper la balle pour obtenir des coups sûrs. Elle a encore connu un fantastique tournoi pour nous. » 

Vanessa Riopel, qui agit comme lanceur partante au sein de l’équipe nationale féminine, joue avec Stéphanie Savoie au Québec depuis quatre ans, tant avec l’équipe nationale qu’au Québec, et elle connaît bien toutes les qualités de joueuse de baseball de sa compatriote, mais elle a aussi eu la chance de constater comment la jeune femme a travaillé fort pour en arriver à peaufiner à ce point son talent.
 
« Elle est bonne dans tous les aspects du jeu », affirme l’artilleuse originaire de Repentigny au Québec en parlant de Stéphanie. « Elle est très intelligente, elle comprend très bien le jeu et elle a une force de concentration peu commune. Elle veut toujours être meilleure et elle demande toujours à ses entraîneurs comment elle pourrait s’améliorer. Quand elle prend place dans le rectangle du frappeur, elle peut frapper partout. »

« Elle n’était pas la première receveuse de l’équipe quand elle est arrivée avec la formation nationale. Elle était alors voltigeuse et tout ce qui l’importait alors était de frapper, car elle n’aimait pas jouer dans le champ. Elle a donc travaillé avec beaucoup de détermination pour perdre du poids et devenir une athlète accomplie, tout en muscles, très en forme, et avec une vivacité intellectuelle fantastique. »

« Elle prend soin de ses lanceuses avec qui elle travaille. Si elles sont en difficulté, elle a toujours une solution à leur proposer. Si vous ne voulez pas qu’elle vienne vous jaser au monticule, elle le comprend d’instinct et vous laisse tranquille. Elle est toujours positive et c’est vraiment la meilleure. »

Tandis que Savoie brille dans tous les domaines, comme dans l’art de bloquer les mauvais lancers, de ramener les tirs dans la zone des prises, de retirer des coureuses en tentative de vol, de frapper pour la moyenne tout autant que pour la puissance, Vanessa Riopel considère que sa plus grande qualité est son abnégation sur le terrain!

« Pour un lanceur, c’est important de pouvoir compter sur un bon receveur », fait remarquer mademoiselle Riopel. « Vous ne pouvez pas obtenir des prises si votre receveur échappe toujours la balle ou s’il ne bloque pas les lancers au sol. Il y a des receveurs qui ne pensent qu’à eux et qui ont peur de se faire mal ou de se salir quand la balle est lancée au sol, ce n’est jamais le cas avec Stéphanie. » 

« Elle n’est pas égoïste. Elle partage avec ses coéquipières sa superbe compréhension du jeu, elle est vraiment intelligente et sur le terrain elle voit à tout. »

Détenant officiellement le titre de meilleur receveur du baseball féminin, Savoie a impressionné plusieurs des nouvelles venues au sein de l’équipe, elle qui les a dirigées sur le terrain à leurs premiers pas à Miyazaki. 

À la fin du tournoi dimanche, l’entraîneur-chef de la formation des États-Unis, Dennis Keeley, a commenté la prestation exceptionnelle de Stéphanie dans le tournoi, une opinion qui était également partagée par l’entraîneur de l’équipe australienne Luke Hughes.

« D’où vient-elle? », a demandé Hughes. « De la façon dont la balle explose sur son bâton, c’est unique par rapport aux autres filles. Elle est impressionnante. »

Stéphanie Savoie est la seule de l’équipe nationale canadienne à avoir été sélectionnée au sein de l’équipe d’étoiles de la compétition.

Rappelons que les Canadiennes ont terminé au quatrième rang du classement du tournoi. Le Japon a remporté sa quatrième médaille d’or consécutive, tandis que les États-Unis et l’Australie s’en retournent dans leur pays respectivement avec la médaille d’argent et de bronze.

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