Ottawa, Ontario – L'édition 2014 de l'équipe nationale junior est toujours présente à nos mémoires pour avoir remporté la médaille de bronze au tournoi de qualification des Amériques en vue de la Coupe du monde de baseball junior 2015… tout comme pour avoir survécu à l'ouragan Odile qui a retardé le retour de nos athlètes au pays.
Quatre joueurs de cette édition de rêve, le voltigeur et lanceur droitier Tristan Clarke, le joueur d’avant-champ Matt Lloyd, le deuxième but Louis-Philippe Pelletier et le troisième but Mitch Robinson ont par la suite poursuivi leur carrière de baseballeur dans le réseau des universités et des collèges américains et font actuellement flèche de tout bois dans leur collège respectif… c’est le moins que l’on puisse dire.
Clarke, originaire de Brampton en Ontario en est à sa deuxième saison avec la troupe du Eastern Oklahoma State. Il a commencé la campagne 2016 en lion, y allant de coups de circuit dans chacun des trois premiers matchs des siens. Clarke a mis la balle en lieu sûr dans chacun des 19 premiers affrontements de son équipe, y allant de plus d’un coup sûr dans 15 de ces 19 matchs! Pour l’heure, il affiche une moyenne au bâton de 0,393 avec 14 coups de circuit et 48 points produits… tout en ayant volé 11 buts en 47 matchs! Clarke poursuivra sa carrière de baseballeur à l’Université de la Nouvelle-Orléans en 2017.
Lloyd, qui vient d’Okotoks en Alberta, a subi une intervention chirurgicale du type Tommy John au terme de la saison 2014, ce qui lui a fait rater la saison 2015 avec son équipe du Iowa Western Community College. D’artilleur qu’il était, il joue maintenant tant comme lanceur que comme joueur de position… et avec passablement de succès. En attaque, il montre actuellement une moyenne à la frappe de 0,416 avec 7 longues balles et 53 points produits, et ce, en plus d’avoir volé 7 buts. Ce qui est nettement plus impressionnant, c’est qu’il affiche un dossier parfait de 7 victoires contre aucune défaite au monticule, et ce, en 10 sorties, dont 8 comme lanceur partant. Sa moyenne de points mérités est de 2,61et il a passé 50 frappeurs adverses dans la mitaine en 41,1 manches de travail. Lloyd poursuivra sa carrière de baseballeur à l’Université d’Indiana en 2017.
Après la saison 2015, Mitch Robinson, de Surrey en Colombie-Britannique, a choisi de quitter la Florida International University et de poursuivre ses études et sa carrière de joueur de baseball au Central Arizona College… où il domine cette saison pratiquement toutes les catégories de statistiques offensives de son équipe. Celui qui a été repêché par les Marlins de Miami en 2014 montre, après 54 matchs, une moyenne au bâton de 0,382 avec 59 points produits et une moyenne de présences plus puissance de 1,047. Robinson a produit plus d’un point dans 14 matchs de son équipe et a réussi des coups sûrs dans 44 des 54 matchs auxquels il a participé.
Mais, la prestation canadienne la plus impressionnante dans les collèges américains en 2016 nous vient certes d’un groupe de trois Québécois qui évoluent avec la troupe du Seminole State College en Oklahoma, dont l’ancien de l’équipe nationale junior Louis-Philippe Pelletier qui brille de tous ses feux avec les Trojans. Pelletier, un choix des Padres de San Diego en 2014, et ses deux coéquipiers québécois, Abraham Toro et Philippe Berthiaume, connaissent tous les trois des saisons phénoménales!
Pelletier a déjà claqué 23 coups de circuit et produit 59 points, affichant une moyenne au bâton de 0,467. Sa moyenne de présences plus puissance est de 1,474 et il a volé 14 buts… tout cela en 46 matchs!
Toro se retrouve très près de Pelletier dans plusieurs catégories de statistiques, ce dernier affichant une moyenne au bâton de 0,438 avec 17 circuits et 77 points produits, tandis que Berthiaume est le troisième Québécois à terroriser les lanceurs qui affrontent la troupe de Seminole a claqué 8 longues balles et a produit 36 points. Il frappe pour une moyenne de 0,396 et a déjà 15 buts volés à son actif.
Pas surprenant que les Trojans soient classés 6e aux États-Unis avec un dossier de 37-10.
Et il ne faudrait pas oublier de mentionner que Charles Leblanc, qui était de l’édition 2014 de l’équipe nationale junior, qui connait une brillante deuxième saison avec l’équipe de l’Université de Pittsburgh. Leblanc, qui avait été sélectionné par les Brewers de Milwaukee en 2013, frappe à qui mieux mieux depuis le début de la campagne s’étant hissé dans le groupe des dix meilleurs frappeurs évoluant en première division de la NCAA. Pour l’heure, il affiche une moyenne au bâton de 0,428, lui qui a connu 20 matchs de plus d’un coup sûr en 38 rencontres cette saison.
