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Ray Carter évoque des souvenirs de ses 16 années à la présidence de Baseball Canada

Ottawa, Ontario — Demain, à l’Hôtel Renaissance situé au centre-ville de Toronto, monsieur Ray Carter sera d’office comme président de Baseball Canada… pour la dernière fois. Toute bonne chose à une fin et c’est après16 ans à la tête de la fédération nationale, le plus long mandat réalisé par un des neuf hommes ayant occupé le fauteuil présidentiel de Baseball Canada, que Carter quitte le devant de la scène. « Il est temps pour moi de m’éloigner un peu du baseball », mentionne l’homme natif de Tsawwassen en Colombie-Britannique, qui ne sera pas candidat à une réélection.

« C’est un sentiment doux-amer », lance Carter, qui a amorcé le premier de ses huit mandats consécutifs de deux ans en 2000 en tant que président de Baseball Canada. « Le baseball a été une grande partie de ma vie. J’y œuvre depuis 40 ans, y compris les 16 dernières années à la tête de la fédération. Il est temps de laisser la place à quelqu’un d’autre » !

Ce quelqu’un d’autre, c’est l’ancien joueur étoile des Ligues majeures, Jason Dickson, de Chatham au Nouveau-Brunswick. Il sera élu par acclamation comme nouveau président de Baseball Canada mercredi lors de l’assemblée générale annuelle. Dickson était déjà vice-président de l’organisation depuis 2010.

« Je sais que Jason sera un grand leader », a déclaré monsieur Carter. « La clé du succès est d’être patient, d’écouter les gens et de jouer les chefs d’orchestre. Je crois que de grandes choses vont se produire pour Baseball Canada. »

Ray Carter a amorcé son implication avec le passe-temps d’été de nombreux Canadiens il y a plus de 40 ans, dans sa ville natale de Tsawwassen en Colombie-Britannique, et ce, à titre d’entraîneur bénévole.

« Je n’avais même pas d’enfant dans l’équipe, mais un collègue m’a demandé de l’aider comme entraîneur », a expliqué Carter. « Avant de comprendre ce qui m’arrivait, j’étais membre du comité exécutif de la ligue… ce qui m’a conduit à m’impliquer avec le baseball mineur de Colombie-Britannique et tant que président pour une courte période, puis en tant que président de la fédération de baseball de ma province, et ce, durant huit ans. »

En 1988, Carter est devenu président du baseball mineur de la Colombie-Britannique, un poste qu’il occupera jusqu’en 1990, soit jusqu’au moment où il est devenu président de ce qui est maintenant connu sous le nom de Baseball Colombie-Britannique. Cette même année, il devient vice-président de Baseball Canada et s’implique dès son arrivée en poste dans plusieurs comités au sein de l’organisation. Puis, en 2000, il est élu président de Baseball Canada.

C’est un homme qui s’est soucié profondément de son sport, et ce, des classes de débutants jusqu’au programme des équipes nationales. Carter a vu son rôle comme une occasion de faire croître la popularité du baseball, en apportant des changements ayant les meilleures conséquences possible pour le baseball.

« Lorsque je suis devenu président, j’ai constaté qu’il y avait un vide à combler au niveau national », a mentionné monsieur Carter. « Je ne croyais pas que la saison de baseball était assez longue et j’étais convaincu qu’il devrait y avoir plus d’expertise à la disposition des entraîneurs, tout comme je ne croyais pas que les athlètes avaient accès à toutes les ressources disponibles pour devenir de meilleurs joueurs. »

Durant la présidence de Ray Carter, le Canada a grimpé dans le groupe des 10 meilleurs pays au baseball… Le Canada est aujourd’hui au sixième rang des puissances mondiales du baseball.

Carter a également été témoin de l’arrivée massive des filles au baseball, de la naissance et la montée du baseball féminin au Canada, y compris de la mise en œuvre du programme de l’équipe nationale féminine.

Au cours de cette période, Baseball Canada a également adopté le programme Challenger Baseball donnant l’occasion à des enfants atteints de déficience cognitive ou physique de profiter du plaisir de jouer au baseball et de faire partie d’une équipe. Du côté des débutants, le programme DQ Rallye Cap pour les joueurs d’initiation est devenu tellement populaire que Dairy Quenn est maintenant un commanditaire national.

« Je ne dis pas que je suis le seul responsable de tous ces succès, mais je suis très fier d’avoir été du groupe qui a conduit Baseball Canada là où il est aujourd’hui », a ajouté Carter. « J’ai toujours été un promoteur en trouvant les bonnes personnes pour mettre en place les programmes… en fait je savais les laisser faire leur travail. »

Carter a un faible pour le programme des équipes nationales de Baseball Canada et il chérit certains des grands moments dont il a été témoin durant sa présidence, dont celui d’assister aux Jeux olympiques de 2004 et de 2008, aux trois Classiques mondiales de baseball, aux deux Coupes du monde de baseball féminin tenues au Canada et aux Jeux panaméricains de l’été dernier… pour ne citer que ceux-là.

« La médaille d’or remporté par l’équipe senior messieurs aux derniers Jeux panaméricains a été vraiment un événement spécial, remportant le titre ici au Canada », a raconté Carter. « Mais l’événement qui ne s’effacera jamais de ma mémoire est la victoire du Canada contre les États-Unis lors de la première classique mondiale de baseball, un match disputé à Phoenix en Arizona. C’est de tous les matchs auxquels il m’est été donné d’assister celui qui m’a fait ressentir le plus de fierté… et je ne l’oublierai jamais. »

Mais même si Carter a eu la chance d’assister à un grand nombre de grands matchs, ce qu’il a toujours aimé le plus est de rencontrer les gens autour de ces matchs, les joueurs, les entraîneurs, les officiels ! C’est d’eux qu’il se souviendra le plus.

« Tous les athlètes qui évoluent avec les équipes nationales sont de grands joueurs de baseball, mais à la fin de la journée, ils sont surtout des gens formidables. Je les aime tous. »

Bien que Carter se retire en tant que président, il ne se retirera jamais du baseball, parce qu’il aime ce sport et les gens qui y sont associés.

« Ce n’est pas parce que je ne suis plus président que je ne peux plus prendre un râteau et travailler le champ intérieur », a dit l’homme dont un terrain de baseball porte le nom à Tsawwassen. « Si quelqu’un a besoin de moi pour siéger sur un comité ou quelque chose comme ça, on sait où me trouver. Je n’en ai pas vraiment fini avec le baseball. »


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