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Un jeu de baseball… bien près du vrai baseball

Un jeu de baseball… bien près du vrai baseball

March 31, 2009

Ottawa, Ontario – Traditionnellement, un jeu de baseball de table impliquait des questions quizz et des lancers d’objets sur une cible pour l’obtention de tel ou tel résultat. Mais, récemment deux Canadiens ont développé un tout nouveau jeu de baseball, un jeu qui ressemble au vrai sport, et ce, sous plusieurs aspects. Le nouveau jeu s’appelle « Xtra innings ». Le site Web du jeu le décrit comme « un jeu qui vous offre la chance de rivaliser avec votre adversaire, et ce, dans un jeu de baseball de carte et tableau qui reproduit l’affrontement classique entre un lanceur et un frappeur, entre l’offensive et la défensive. » Le jeu est conçu dans le style d’un « brain teaser ». Son créateur, François Doré, cherchait à développer un jeu de baseball qui attirait l’attention des véritables joueurs de baseball, un jeu qui les amènerait à jouer de plus en plus avec celui-ci. « Je voulais créer un jeu de baseball où il n’y aurait pas de dés », explique Doré. « L’idée m’est venue quand j’ai vu des jeunes jouer au jeu « Warcraft ». Ils étaient vraiment engagés dans le jeu. » Le jeu est construit autour une séquence unique où le joueur choisi chaque lancer sur des cartes. Le site Web de ce nouveau jeu décrit cette séquence comme « un heureux mélange entre le jeu d’échec et le poker. » Une partie à ce jeu, un match de baseball de neuf manches, peut se jouer en deçà de deux heures. Le jeu reconstitue la stratégie et l’intensité d’un véritable match de baseball. Après avoir conçu son jeu, François Doré a présenté son idée à Dwight Baird qui a rapidement constaté qu’il y avait beaucoup de potentiel dans cette idée. « François est venu à la maison, il s’est assis à la table de cuisine et m’a demandé d’évaluer une idée qu’il avait pour un jeu de baseball », se souvient Baird, qui est maintenant président de la compagnie « Xtra innings ». « Il m’a présenté son idée pour la séquence des lancers. J’ai trouvé cela vraiment intéressant. Il m’a alors demandé si j’étais intéressé à l’aider dans le développement du jeu. » Le jeu « Xtra innings » est de tous les jeux de baseball actuellement disponibles sur le marché, celui qui est le plus près de la réalité d’un vrai match de baseball. Et ce jeu peut créer une belle expérience familiale comme l’explique Doré. « Lorsque nous étions à l’étape de tester notre produit, nous avons demandé à un jeune âgé de 12 ans et à son père de jouer. Ils se sont beaucoup amusés et quand nous leur avons demandé de nous décrire leur expérience, le jeune nous a dit “c’est comme jouer avec une Play Station. Tu gères le match, tu choisis tous les lancers, mais à la différence du jeu de la Play Station, tu n’es pas assis devant le téléviseur.»  Son père nous a révélé, quant à lui, qu’il était très heureux qu’il y ait enfin un jeu qu’il pouvait partager avec son fils. » Mais, le duo de développeurs a constaté dès les premiers tests de leur jeu qu’une clientèle importante ciblée dès le départ, les jeunes, n’était pas au rendez-vous. « Au début, nous avons développé un jeu qui ressemblait beaucoup à un vrai match de baseball, et ce, parce que nous avions inclus à notre jeu des scénarios et des stratégies qui étaient utilisés sur de vrais  terrains de baseball  », a expliqué Baird. « Mais, ce faisant, nous avons constaté que le jeu avec tous ses scénarios possibles était peut-être un peu trop compliqué pour les plus jeunes joueurs. » Devant cette situation, Doré et Baird ont décidé de créer l’édition « Little League » du jeu « Xtra innings ». La séquence des lancers demeure la même, mais les stratégies plus compliquées comme le frappe-et-court, l’amorti-suicide, etc., ont été retiré du jeu. « Cette version du jeu est plus excitante pour les jeunes, car il y a beaucoup plus d’action. Il y a plus de coups de circuit, plus de triples, plus de doubles et moins de stratégies sur les buts », a résumé Baird. Quand Baird et Doré ont présenté leur idée à Jim Baba et à André Lachance de Baseball Canada, ceux-ci ont été si impressionnés par le jeu qu’ils ont proposé un accord de partenariat aux concepteurs de « Xtra innings ». « Pour nous, de pouvoir compter sur Baseball Canada comme partenaire et de bénéficier de leur support pour le jeu ajoute une plume à notre chapeau. Cela nous apporte instantanément une certaine crédibilité dans le marché canadien. Ce partenariat nous donne un accès direct aux nombreux amateurs de baseball au Canada », a résumé Baird. « Nous assumons que les membres de Baseball Canada sont tous de grands amateurs de baseball impliqués dans leur sport. Nous espérons que notre partenariat va créer un engouement pour notre jeu. Nous voyons ce partenariat comme un excellent début pour nous. » Pour plus d’information relativement à ce nouveau jeu de baseball, visitez le site web www.xtrainningsgame.com.

Le «Rallye Cap» tient les jeunes attentifs au jeu

Le «Rallye Cap» tient les jeunes attentifs au jeu

March 26, 2009

L’image typique des enfants de quatre ou cinq ans jouant au baseball qui prévaut encore aujourd’hui dans l’imaginaire collectif est toujours celle des petits bouts de choux jouant dans le sable, cueillant des fleurs ou admirant le bleu du ciel au même moment où la balle roule en leur direction! Et ce, même si le programme « Rallye Cap » a déjà bien changé les choses. Pour attirer l’attention de ces jeunes joueurs et pour ainsi commencer le développement de leurs habiletés plus tôt encore, l’Association du baseball mineur de Ridge Meadows en Colombie-Britannique a décidé de changer la donne et d’offrir pour une troisième saison consécutive le programme « Rallye Cap », un programme où les matchs sont courts et où l’accent est placé sur des entraînements amusants où les jeunes acquièrent les compétences de base de leur sport. Le programme « Rallye Cap » est une initiative créée par Baseball Canada qui s’adresse aux plus jeunes. Déjà en 2005, Baseball Colombie-Britannique mettait à l’essai le programme pilote avec l’Association du baseball mineur North Delta. C’est en 2007 que l’Association de Ridge Meadows a, elle aussi, adopté le programme. Dans une rencontre Rallye Cap, il y a trois équipes sur le terrain : une équipe qui visite, une équipe qui reçoit et une autre équipe qui elle occupe le champ extérieur. Pendant que deux équipes composées de six ou sept joueurs disputent un court match, la troisième formation elle s’entraîne au champ extérieur. Durant une rencontre, les trois équipes disputent deux matchs d’une durée de 20 minutes chacun et chacune des trois équipes à l’occasion de tenir un entraînement qui lui aussi dure 20 minutes. Mais quelque soit les qualités d’un programme et même si le nouveau programme est le meilleur qui soit, ceux qui ont à l’implanter feront toujours face à la résistance au changement. Et c’est ce à quoi se butent à l’heure actuelle ceux qui souhaitent implanter le programme « Rally Cap ». En fait, ils doivent convaincre ceux qui utilisent le programme « T-ball », un programme qui existe déjà depuis plus de 100 ans et qui est profondément enraciné au sein des associations locales, que le programme « Rallye Cap » apportera plus aux jeunes. « Le « Rallye Cap » tient les jeunes attentifs et actifs durant toute la période de temps où ils sont sur le terrain », explique David Laing qui est directeur général de Baseball Colombie-Britannique. La saison dernière, l’Association du baseball mineur Ridge Meadows comptait sur quelque 190 jeunes âgés de quatre ou cinq ans inscrits au programme « Rallye Cap ». Chez eux, les jeunes de six ans sont automatiquement promus au plus traditionnel programme T-ball. Au sein du programme « Rallye Cap », les animateurs des équipes – les entraîneurs - utilisent toute une panoplie d’accessoires, comme des volants de badminton, des cerceaux, des balles molles, des balles trouées, etc. David Laing estime qu’il y a entre 15 et 20 associations de baseball mineur en Colombie-Britannique qui ont adopté le programme « Rallye Cap ». « Le programme actuel est orienté pour les jeunes âgés de trois à quatre ans. Nous pourrions facilement faire la conversion vers le programme « Rallye Cap ». Un tel changement serait au profit non seulement des joueurs, mais aussi des entraîneurs et des parents », ajoute David Laing. Avec six enfants sur le terrain pour un match de 20 minutes, il n’y a pas beaucoup de jeunes qui s’ennuient « à la vache ». « Il est exceptionnel que des enfants de ce niveau frappent des balles à l’extérieur du champ intérieur », précise le directeur général de Baseball Colombie-Britannique. « C’est pour cela que dans nos anciens programmes il y avait tant de voltigeurs courraient souvent après les papillons ou devenaient de maîtres architectes en construction de châteaux de sable. » Laing ajoute de plus : « Il y a des enfants qui s’ennuient au baseball. À cet âge, ils peuvent être plus attirés pas le soccer, qui est un sport plus orienté vers l’action. » Il y a également des parents qui peuvent croire qu’il n’y a pas assez d’activité physique pour leurs enfants et qui décident donc d’inscrire leurs jeunes dans des sports où ils peuvent courir partout et tout le temps. Les entraîneurs d’équipe de joueurs de quatre ou cinq ans sont souvent des parents bénévoles qui n’ont jamais joué au baseball. La responsabilité peut devenir lourde pour eux, étant donné leur méconnaissance des compétences très spécifiques au baseball. Le programme « Rallye Cap » répond parfaitement à cette difficulté. Il comporte un plan d’entraînement propre à chaque semaine, ce qui veut dire que même un entraîneur n’ayant aucune expérience peut organiser un bon programme. « Un match de T-ball de six manches peut durer quelques heures pendant une soirée, tandis  qu’une rencontre au sein du programme « Rallye Cap » se termine en une heure et 15 minutes, un horaire que les familles modernes peuvent beaucoup mieux gérer », explique monsieur Laing. « Nous travaillons activement et patiemment à convaincre les gens qu’il y a d’autres options que celle qui sont en application depuis des lustres », avoue Laing, mais il ajoute que Baseball Colombie-Britannique ne veut pas dicter aux associations à quels programmes ils doivent adhérer. « Personnellement, je crois, tout comme Mark Kauhane de l’Association Ridge Meadows, que le programme « Rallye Cap » offre plus d’avantages pour les jeunes et pour tous ceux qui gravitent autour du sport du baseball. » Le programme « Rallye Cap » de l’Association Ridge Meadows affiche déjà complet pour la saison 2009! Les rencontres auront lieu au Centre Pitt Meadows et aux parcs des rues Albion et Harris. Pour plus d’information sur l’Association du baseball mineur Ridge Meadows, vous pouvez visiter leur site Internet à l’adresse suivante : rmbaseball.bc.ca.  

Le Canada glisse au 8e rang du classement mondial

Le Canada glisse au 8e rang du classement mondial

March 25, 2009

Ottawa, Ontario – La Classique mondiale de baseball 2009 étant maintenant terminée, la Fédération internationale de baseball (IBAF) en a profité pour mettre à jour son classement mondial des équipes nationales de baseball. Le Canada se retrouve au huitième rang d’une liste qui présente au total 45 pays. Rappelons qu’en janvier dernier nous occupions la septième position. C’est donc dire que l’élimination des nôtres dès la première ronde de la Classique mondiale de baseball, présentée plus tôt dans le mois, aura coûté un rang au Canada. En remportant la Classique, le Japon a grimpé d’un rang et voit maintenant son nom apparaître en troisième position. Quant à Cuba, il occupe toujours la pôle position du classement mondial, suivi de la Corée, pays asiatique qui a lui aussi grimpé d’un échelon suite à la dernière compétition. Quant aux États-Unis, tout comme le Canada ils ont perdu un rang, et occupent maintenant la quatrième position. Le système de classement a été développé avec la collaboration de Scott Goode qui est directeur des informations de nature sportive de l’université Harding en Arkansas (États-Unis). Cette compilation est basée sur le nombre de points obtenus par les équipes membres de l’IBAF lors de leur participation à des événements sanctionnés par la fédération internationale au cours d’une période de quatre ans, ou encore sur une période comportant deux tournois de la « Coupe du monde de baseball». Les équipes accumulent des points en fonction du classement obtenu lors d’un événement. Le gagnant d’un tournoi se mérite 50 points, l’équipe terminant deuxième en obtient 40, la formation de troisième place en récolte 30, alors que la quatrième au classement s’en voit créditer 15. Puis, les autres points sont divisés également parmi les autres équipes afin d’assurer un équilibre entre les tournois se tenant sur des terrains de différentes dimensions. Lorsque les points ont tous été distribués, un facteur est appliqué au total de chacun pour tenir compte du niveau de compétition du tournoi. Pour les championnats mondiaux majeurs tels les Jeux olympiques, la Coupe du monde ou la Classique mondiale de baseball, le total de points récolté par les équipes est multiplié par 4. Pour les championnats mondiaux mineurs, tels le championnat junior, le « Youth », ou encore le championnat universitaire, les points sont multipliés par le facteur 1. Pour les autres tournois, comme ceux tenus entre équipes d’un même continent, un facteur allant de .25 à 1 est utilisé. Celui-ci est établi en fonction du nombre d’équipes classées de 1 à 10 au niveau mondial qui participent à la compétition. Voici les noms des dix premiers pays au classement : 1. Cuba2. Corée3. Japon4. États-Unis5. Chine Taipei6. Pays-Bas7. Mexique8. Canada9. Australie10. Porto Rico Le classement complet est disponible sur le site Internet de l’IBAF à l’adresse suivante : http://www.ibaf.org/fileadmin/user_upload/Files_-_world_rankings/2009_IBAF_World_Rankings_March.htm  

L’équipe nationale junior s’entraînera en Floride

L’équipe nationale junior s’entraînera en Floride

March 16, 2009

Ottawa, Ontario - Baseball Canada a rendu public aujourd’hui l’horaire du camp printanier de l’équipe nationale junior, un camp qui va se dérouler du 16 au 26 avril prochain au complexe Disney’s Wide World of Sports à Orlando en Floride. En Floride, l’équipe nationale junior va tenir des séances d’entraînement quotidiennes et affrontera des équipes d’organisation des ligues majeures de baseball. Nos juniors disputeront leur premier match le samedi 18 avril alors que les nôtres affronteront les recrues de l’organisation des Astros de Houston à compter de 10 heures le matin. Puis, ils joueront leur dernier match du camp face aux recrues des Braves d’Atlanta le samedi 25 avril, une autre rencontre disputée à 10 heures. En outre, les Canadiens vont affronter des formations des Tigers de Detroit et des Nationals de Washington. Pour consulter le calendrier complet de l’équipe nationale junior, il suffit de cliquer ici.  

Le Canada (déjà) éliminé de la Classique mondiale de baseball!

Le Canada (déjà) éliminé de la Classique mondiale de baseball!

March 09, 2009

Toronto, Ontario – Personne n'aurait pu imaginer pire scénario pour l’équipe canadienne participant à la Classique mondiale de baseball 2009! Dans un match sans lendemain, les nôtres se sont fait surprendre par la formation de l’Italie, encaissant une défaite de 6-2… un revers face à un pays qui n’est certes pas reconnu pour sa puissance au baseball. Chris Denorfia a mené l'équipe italienne en attaque y allant de quatre coups sûrs en quatre apparitions officielles au bâton, dont trois coups de deux buts. Avec ses trois doubles, il inscrit son nom au livre des records de la Classique, nivelant la marque pour le plus grand nombre de coups de deux buts réussis par un joueur dans un match. Denorfia a terminé la rencontre avec deux points comptés et deux points produits. Amené en relève au monticule pour les Italiens, Jason Grilli a lancé trois manches et un tiers n’allouant qu’un seul coup sûr, préservant ainsi la victoire de son équipe. Le match a fort mal commencé pour les Canadiens, le lanceur partant des nôtres, Vince Perkins (Victoria, Colombie-Britannique), allouant un point à chacune de ses deux manches de travail. Il a également accordé un double au début de la troisième manche avant d'être remplacé par T.J. Burton (Ottawa, Ontario). Au total, Perkins a accordé trois points, dont deux sont mérités à sa fiche, et ce, sur trois coups sûrs et quatre buts sur balles. Il a inscrit deux retraits sur des prises. Mais, le résultat aurait pu être bien pire, car les Italiens ont laissé cinq coureurs sur les buts à leurs deux premiers tours à la frappe. « Ça été difficile, très difficile même », a avoué Perkins. « Honnêtement, probablement que la nervosité a affecté mon jeu. Ce n'est pas de cette façon que j'ai lancé dernièrement. Aujourd'hui, j'avais de la difficulté à lancer des prises. J'aurais dû faire mieux que cela. » L'Italie a marqué une fois chacune de ses quatre premières manches au bâton. Ce n’est que lorsque le pointage est devenu 4 à 0 pour les Italiens que les Canadiens ont répliqué, soit à la fin de la quatrième manche. Ils ont amorcé leur tour à la frappe avec trois doubles consécutifs. Tout d’abord, celui de Joey Votto (Toronto, Ontario), puis celui de Justin Morneau (New Westminster, Colombie-Britannique) et finalement un troisième de Jason Bay (Trail, Colombie-Britannique) qui a fait compter Votto et Morneau, réduisant l’avance des Italiens à 4-2. Le Canada étant de retour dans le match. Mais les Italiens sont revenus à la charge reprenant leur deux points en septième manche. Chris Denorfia a amorcé la manche avec un de ses trois doubles. Il est passé au troisième sac suite à un ballon-sacrifice et est venu compter sur le simple de Alex Liddi. Puis, avec des coureurs au premier et au troisième buts et deux retraits au tableau, Nick Punto a frappé un roulant à l'arrêt-court, mais Andrea De Santis, qui arrivait du premier but, a battu le relais au deuxième but du joueur d’inter de l’équipe canadienne, ce qui a permis à Liddi de se rendre au marbre avec le sixième point de l'Italie. Les Canadiens ont tout de même eu leurs chances en attaque… mais ils n'ont pas su capitaliser laissant pas moins de onze coureurs sur les buts! « C’est certainement la défaite la plus difficile pour moi depuis que je suis associé à l'équipe canadienne », a déclaré le gérant Ernie Whitt après la rencontre. « Il faut donner crédit à l'équipe italienne, je leur lève mon chapeau. Ils ont très bien fait en offensive. Et c’est certain que personne dans l’équipe ne pensait que nous ne compterions que deux points. » « Nous sommes entrés dans le match certain de gagner », a révélé Justin Morneau. « Sur papier, nous étions censés gagner cet affrontement, mais une partie de baseball ne se joue jamais sur papier. Ils ont réussi les jeux clés à la défensive et ils ont frappé la balle partout sur le terrain. Ils ont su tirer avantage de nos erreurs, et ce, tôt dans le match. » « Pourtant, nous jouions chez nous, ici à Toronto, où la foule est de notre côté, dans un tournoi très important, une compétition où tous nous croyions que nous avions une bonne chance de passer à la deuxième ronde », a tenté d’expliquer Jason Bay. « Le fait que ce soit déjà terminé pour nous est une dure réalité pour chacun des joueurs de cette équipe. » Les joueurs de l'équipe canadienne rejoindront leur équipe respective pour la saison 2009, dès mardi. La prochaine compétition prévue pour l'équipe nationale senior est la XXXVIIIe Coupe du monde de baseball de l'IBAF qui se tient en Europe à compter de septembre prochain.  

Le Canada prêt à rebondir

Le Canada prêt à rebondir

March 08, 2009

Toronto, Ontario – À la suite de leur défaite d’hier par un tout petit point face à l’équipe des États-Unis, les joueurs de la formation canadienne se sont retrouvés sur le terrain au Centre Rogers aujourd’hui pour une séance d’entraînement en vue du match qui les opposera à l’équipe de l'Italie lundi soir. Vince Perkins (Victoria, Colombie-Britannique) sera au monticule pour les Canadiens pour affronter les Italiens. Il cherchera à imiter les performances qu’ont réalisées ses coéquipiers lanceurs contre les Américains. De plus, il voudra également montrer qu'il est toujours capable de lancer à ce niveau de compétition. « Mon bras n'a jamais été aussi en santé que maintenant », a révélé Perkins, qui a eu des problèmes avec des blessures au cours des deux dernières saisons. « C’est vrai, j’ai éprouvé beaucoup de difficultés ces dernières années. Mais aujourd’hui, je crois sincèrement que ces problèmes sont derrière moi. Je suis prêt pour cette rencontre. » Face aux Américains, Joey Votto (Toronto, Ontario),  lui qui a rapporté un dossier de 4-en-5 avec un circuit, un double et deux points produits, et Russell Martin (Chelsea, Québec), avec une fiche de 2-en-4, donc un circuit et un double, ont été les bougies d’allumage pour l’équipe canadienne. Mais pour que les nôtres connaissent le succès à la Classique mondiale de baseball, il faut absolument que tous les joueurs de l'alignement apportent leur contribution. « La clé, c'est vraiment que tous nos joueurs en offensive produisent », a déclaré le gérant de l'équipe canadienne, Ernie Whitt. « Nous avons besoin de contributions exceptionnelles de nos frappeurs afin d’enlever la pression sur nos lanceurs. Nous avons eu nos chances hier, mais nous avons été incapables de capitaliser. » Mais, s’il y a une chose qui est certaine, c’est que le Canada ne prendra pas à la légère l'équipe italienne. Quand on a demandé au pilote de l’équipe canadienne comment il allait gérer ses lanceurs pour les deux prochains matchs, Ernie Whitt a été très direct dans sa réponse : « Lundi, nous jouons un match qui peut nous éliminer! » « Nous allons jouer ce match, manche par manche. Il n’est pas question de laisser cette rencontre nous échapper. » Quand l'équipe canadienne sautera sur le terrain lundi, il est à prévoir que la foule sera encore une fois derrière son équipe. Pour Perkins, malgré qu'il n'ait jamais lancé devant une foule comme celle de samedi dernier, rien ne l’empêchera de se concentrer sur sa mission. « Lundi, je vais grimper sur le monticule avec une seule idée en tête, garder cela simple », a-t-il expliqué. « La foule ne doit en aucun cas me déconcentrer. Je dois en tout temps penser à mon plan de match. » « Ça aide d’avoir la foule derrière soi », a mentionné Perkins, « mais la foule est impatiente et je ne dois pas céder à cette tentation. » Finalement, rappelons que l'équipe canadienne affrontera l'équipe italienne dans un match « éliminatoire » de la Classique mondiale de baseball 2009, ce lundi 9 mars au Centre Rogers. Dan Serafini sera sur le monticule pour l'Italie et il fera face au Canadien Vince Perkins. La rencontre commence à 18 h 30.  

À un tout petit point de la victoire!

À un tout petit point de la victoire!

March 07, 2009

Toronto, Ontario – Il s’en est fallu de peu! Le Canada est venu bien près de niveler la marque face à l’équipe américaine en fin de neuvième manche, devant une foule de plus de 42 000 partisans en liesse au Centre Rogers de Toronto. Le pointage était de 6-5 en faveur des Américains et Joey Votto était au deuxième but pour le Canada alors qu’il n’y avait qu’un seul retrait. Mais, les nôtres affrontaient un as, J.J. Putz et celui-ci a fermé la porte, sauvegardant le gain des États-Unis au compte de 6-5 lors du match d'ouverture du groupe C à la Classique mondiale de baseball 2009. Quand ils se sont présentés à la frappe pour leur neuvième tour au bâton, les Canadiens tiraient de l’arrière par deux points, 6-4. L’as releveur de la formation américaine, J.J. Putz, était au monticule. Après un premier retrait, Russell Martin (Chelsea, Québec) a claqué un double contre le mur du champ extérieur pour amorcer un ralliement. Joey Votto (Toronto, Ontario) a suivi lui aussi avec un coup de deux buts poussant Martin au marbre et portant la marque à 6-5. Pour Votto, il s’agissait de son quatrième coup sûr de la rencontre. Justin Morneau (New Westminster, Colombie-Britannique) a constitué le deuxième retrait de la manche quand il a frappé un roulant au joueur d’inter américain qui l’a relayé au premier but. Puis, Jason Bay (Trail, Colombie-Britannique) s'est amené à la plaque. Il a livré une belle bataille à Putz, mais le lanceur américain a forcé Bay à frapper un ballon au champ droit pour mettre fin à la rencontre et pour préserver la victoire des siens. « Je crois que tout le monde a pu constater que nous avons joué un très bon match », a déclaré le gérant de l'équipe canadienne, Ernie Whitt. « Nous avons tenu la foule en haleine du début à la fin. Nous avons tout simplement manqué de temps. » Le lanceur partant pour les nôtres, Mike Johnson (Edmonton, Alberta) a été solide maintenant l’équipe dans le match. Il a lancé quatre manches, cédant quatre points, dont trois en quatrième manche, sur quatre coups sûrs et trois buts sur balles. Il a passé trois frappeurs américains dans la mitaine. Il y a longtemps que Johnson n’avait pas lancé devant une foule aussi nombreuse et surtout aussi enthousiaste. « Probablement que la dernière fois où j’ai lancé devant tant de monde, c’était dans les années 1990 », a expliqué Johnson après la rencontre. « Je me souviens avoir lancé un match au Yankee Stadium le jour où l'équipe du Bronx retirait le chandail de Don Mattingly. Il y avait plus de 55 000 spectateurs. » « Mais, ce jour-là, évidemment, la foule n’était pas de mon côté! », a-t-il ajouté avec un grand sourire. Toutes les fois où les Américains ont réussi à distancer les nôtres au pointage, l’équipe d’Ernie Whitt revenait de l’arrière. En quatrième manche, les États-Unis ont pris une avance de deux points suite à des coups de circuit de Kevin Youkilis et de Brian McCann, ce dernier étant une claque de deux points qui portait la marque à 4-2 en faveur de la formation de l’Oncle Sam. Le Canada a répliqué à la sixième manche quand Jason Bay est venu marquer sur un mauvais lancer de Joel Hanrahan. Le Canada réduisait ainsi l’avance américaine à 4-3. Puis, les Américains ont repris une avance de trois points quand Adam Dunn a lui aussi cogné un coup de circuit de deux points. Puis, d’une seule frappe, Russell Martin a réduit l'écart à 6-4 en septième manche. Dans cette même septième manche, les États-Unis ont rempli les buts contre Phillippe Aumont (Gatineau, Québec), et ce, sans qu’il n’y ait de retrait. Mais la recrue des Mariners de Seattle, âgé que de 20 ans, a brillé retirant les trois frappeurs suivants, dont deux sur des prises, sans qu’aucun coureur ne vienne marquer, soulevant ainsi la foule. Dans le pire moment, c’est-à-dire quand il y avait les trois coureurs sur les buts et aucun retrait, l’entraîneur des lanceurs d’Équipe Canada, Denis Boucher, est monté au monticule pour calmer son lanceur. Évidemment, le receveur Russell Martin accompagnait le groupe. « Russ et Denis Boucher m'ont dit, en français, de m'amuser », a raconté Aumont. « Leurs paroles m’ont calmé et j’ai pu faire mon travail. Et quand, j’ai mis fin à la manche, je n’ai pu faire autrement que de laisser paraître mes émotions. » Joey Votto a été la grande vedette des Canadiens. Il a joué un excellent match, et ce, devant ses parents et amis. En cinq présences dans le rectangle du frappeur, l’athlète originaire de Toronto a réussi quatre coups sûrs : deux simples, un double et un coup de circuit! Il a produit deux points. C’est lui et Russell Martin qui ont ramené le Canada dans le match en neuvième manche. Que l’équipe canadienne ne lâche jamais, est ce qui impressionne le plus Votto. « Les vétérans produisent, puis c’est comme si un virus se propageait chez les autres joueurs, tout le monde se met à produire », a imagé Votto. « Quand tu es un jeune joueur, tu aimes cette attitude, tu t’en imprègnes. Tous les membres de cette équipe ont le cœur à la bonne place, ce qui fait que l’attitude est excellente. Personne ne s’avoue jamais pour battu. » Équipe Canada va maintenant affronter la formation italienne, elle qui a encaissé un revers de 7-0 aux dépens du Venezuela. La rencontre aura lieu lundi 9 mars toujours au Centre Rogers. Le match commence à 18 h 30.  

Et que la Classique mondiale de baseball commence!

Et que la Classique mondiale de baseball commence!

March 06, 2009

Toronto, Ontario – C’est en présence de nombreux journalistes que les joueurs d’Équipe Canada ont amorcé aujourd’hui la phase finale de leur préparation en vue de leur premier match à la Classique mondiale de baseball 2009, match qui aura lieu demain (samedi) au Centre Rogers de Toronto. Pour l’occasion, les Canadiens vont se mesurer aux Américains dans la rencontre numéro 1 du groupe C. Le premier « play ball » sera entendu à 14 heures. Plus tôt dans la journée, il a été annoncé que Mike Johnson (Edmonton, Alberta) serait le lanceur partant pour le Canada. C’est tout un honneur pour Johnson, lui qui n'a pas lancé dans le baseball affilié aux ligues majeures depuis 2004. Rappelons qu’en 2005, Johnson a subi une intervention chirurgicale du type Tommy John. Puis, en 2006 et en 2007, il a lancé pour les Cracker-Cats d'Edmonton de la ligue Northern, un circuit indépendant du baseball majeur. En 2008, il est sur le point d’annoncer sa retraite quand il reçoit un appel d'une équipe de Taïwan! « Sans trop avoir d’attentes, j’ai signé un contrat avec eux et je suis allé poursuivre ma carrière là-bas », a-t-il expliqué. « Pour une raison que j’ignore, sur le continent asiatique mon bras a retrouvé toute sa vitalité. J’ai lancé durant 185 manches durant la saison. Je n’avais jamais lancé autant de manches par le passé. J’ai très bien fait et aujourd’hui, je me retrouve ici! » Le gérant de l'équipe canadienne, Ernie Whitt, a décidé de confier à Johnson le monticule pour le premier match du Canada à la Classique. Il a basé son choix sur l’expérience. En effet, Johnson a œuvré 17 ans dans le baseball professionnel. On ne pouvait passer à côté de sa candidature. Qui plus est, Johnson a vécu beaucoup de tournois internationaux, incluant les Jeux olympiques de 2004 et de 2008. « Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dans ce genre de situation », a précisé Whitt. « Nous savons que le fait de lancer devant nos partisans n’affectera en rien sa concentration. » « Il lance des prises et il varie la vitesse de ses tirs. C’est ce dont nous avons besoin. Nous prévoyons qu’il se rendra à la limite des 70 lancers qui lui sont consentis. » « J’ai souvent rêvé à une telle occasion », a révélé Johnson. « Si je retourne en arrière de quelques années, c’est évident que je n’aurais jamais cru être dans la situation d’aujourd’hui et de me préparer à lancer contre les États-Unis dans le premier match d’une classique internationale! Je vais profiter au maximum de cette occasion, qui en plus va avoir lieu devant nos partisans. Nous avons une bonne équipe, un alignement puissant. » Le Canada se retrouve dans un des groupes les plus solides de la Classique. C’est certain qu’il va être difficile pour toutes les formations du groupe d’atteindre la deuxième ronde. Les nôtres devront affronter le Venezuela, l'Italie et les États-Unis. Mais, pour l’heure, l’optimisme règne. En 2006, le Canada a terminé la première ronde avec une fiche de deux victoires contre une seule défaite, incluant une surprenante victoire devant les Américains, et ils n’ont pas accédé au second tour. Il est fort probable que cette fois-ci les États-Unis ne prendront pas les Canadiens à la légère. « En 2006, les Américains nous ont sous-estimés », laisse entendre Justin Morneau (New Westminster, Colombie-Britannique). « Je ne crois pas que ce sera le cas cette fois-ci. » « Nous avons une équipe très solide. J'espère que nous connaîtrons un bon début de match samedi et que la foule sera derrière nous. Si tel est le cas, nous pourrions nous retrouver avec le momentum dans notre camp. » L'équipe canadienne sautera sur le terrain du Centre Rogers demain, samedi, pour disputer le premier match du groupe C de la Classique mondiale de baseball 2009. Mike Johnson, le lanceur partant des Canadiens sera opposé à Jake Peavy au monticule. La rencontre commence à 14 heures.  

Le Canada remporte son dernier match préparatoire

Le Canada remporte son dernier match préparatoire

March 05, 2009

Tampa, Floride - L'équipe canadienne n’a eu besoin que de la première manche pour inscrire un gain de 6-0 aux dépens des Yankees de New York. Six points dès la manche initiale, puis les lanceurs canadiens ont fermé la porte aux Bombardiers du Bronx! En première manche, le lanceur partant des Yankees, Joba Chamberlain, a été incapable de trouver la zone des prises. Finalement, il n’aura affronté que cinq frappeurs, accordant des buts sur balles à quatre de ceux-ci. Il n’a pas réussi à inscrire de retrait avant de céder sa place alors que les Canadiens menaient déjà 2-0. Jonathan Albaladejo a pris la relève dans une situation pour le moins inconfortable : trois coureurs sur les buts et aucun retrait! Il a accordé un double à Matt Stairs (Fredericton, Nouveau-Brunswick), une claque qui a poussé Nick Weglarz (Stevensville, Ontario) et Justin Morneau (New Westminster, Colombie-Britannique) à la plaque payante portant l’avance des nôtres à 4-0.  Mark Teahen (Redlands, Californie) a produit le cinquième point des Canadiens y allant d’un ballon-sacrifice qui a fait compter Jason Bay (Trail, Colombie-Britannique). Puis Matt Stairs a croisé le marbre pour le dernier point de la manche et du match suite à une frappe de Luke Carlin (Aylmer, Québec). « Nous avons été capables de profiter des erreurs de nos adversaires aujourd'hui », a bien résumé Justin Morneau. « C'est important pour une équipe de tirer avantage de ces situations. Nos frappeurs sont professionnels et ils ne laissent pas passer de telles occasions. » Par la suite, les lanceurs canadiens ont pris le contrôle de la rencontre. Ils ont tous été dominants, à commencer par le lanceur partant Scott Diamond (Guelph, Ontario). Celui-ci n’a alloué que deux buts sur balles en deux manches de travail, inscrivant au passage deux retraits sur des prises. « J’affrontais des frappeurs des ligues majeures pour la première fois de ma carrière. J'étais très excité », a avoué candidement Scott Diamond. « J'étais très nerveux lorsque j’ai pris place au monticule. Les Yankees ont beaucoup de frappeurs très dangereux », a-t-il mentionné. « Mais, dès mes premiers lancers, la nervosité s’est envolée et j'ai lancé mes premières prises. » Le jeu blanc de l’équipe canadienne a été préservé par Jesse Crain (Toronto, Ontario), Steve Green (Greenfield Park, Québec), David Davidson (St. Catherines, Ontario) et T.J. Burton (Ottawa, Ontario). Au total, les lanceurs canadiens n’ont accordé que quatre coups sûrs à un alignement des Yankees qui pourtant incluait Mark Texeira, Nick Swisher, Melky Cabrera, Hideki Matsui et Xavier Nady! Un véritable exploit. « Les matchs préparatoires sont maintenant chose du passé pour nous », a rappelé le gérant de l’équipe, Ernie Whitt. Il a précisé que son groupe était prêt pour les choses sérieuses. « Tous les joueurs son anxieux d’entreprendre le tournoi », a révélé Whitt. « Je n'aime pas utiliser des clichés, mais la situation s’y prête bien. Nous allons y aller un match à la fois. Si nos artilleurs lancent des prises et si notre offensive frappe comme prévu, nous serons en bonne position! » « Il y a plusieurs joueurs sur cette équipe que je n’avais jamais vu jouer avant. J’ai été impressionné! », a ajouté Whitt. « Notre offensive sera notre meilleure arme. Mais, il ne faut pas sous estimé notre personnel de lanceur. Plusieurs d’entre eux pourraient surprendre. Ce sont des lanceurs avec peu d’expérience, mais ce sont des lanceurs de qualité et j’ai hâte de les voir lancer en situation importante ». L'équipe canadienne sera à Toronto dans les prochaines heures. Un entraînement est prévu pour vendredi matin au Centre Rogers. Puis, les nôtres ouvriront leur ronde de la Classique mondiale de baseball 2009, ce samedi 7 mars, en affrontant les États-Unis à compter de 14 heures au Centre Rogers.  

Les Phillies prennent la mesure d’équipe Canada

Les Phillies prennent la mesure d’équipe Canada

March 04, 2009

Clearwater, Floride – Aujourd’hui, l'équipe canadienne a été incapable de profiter de ses chances de marquer, tandis que les Phillies de Philadelphie y sont allés, eux, pour deux grosses manches en route vers une victoire au compte de 9-2 aux dépens des Canadiens dans le deuxième match préparatoire des nôtres en vue de la Classique mondiale de baseball 2009. Les Phillies ont marqué quatre fois en troisième manche pour s’inscrire au pointage. Raul Ibanez a claqué un double avec les buts remplis contre Mike Johnson (Edmonton, Alberta), poussant à la plaque payante ses trois coéquipiers. Ibanez a par la suite marqué suite à un simple de Ryan Howard. Les Phillies prenaient les devants 4-0. Johnson avait pris la relève du lanceur partant Vince Perkins (Victoria, Colombie-Britannique) qui avait travaillé durant deux manches et un tiers, allouant trois points sur deux coups sûrs et deux buts sur balles. Perkins a inscrit trois retraits sur des prises. Ce dernier a peu lancé au cours des deux dernières saisons en raison de blessures. Il a profité de ce match pour tenter de reprendre son rythme. « Je me sentais très bien aujourd'hui », a lancé Perkins après le match. « Le seul problème que j’ai éprouvé a été la précision de mes tirs. Pour connaître le succès, il faut que je sois plus constant. » Quant à Johnson, il a pris place sur le monticule malgré la fatigue, lui qui n’est arrivé en Floride que mardi soir après un long voyage de plus de 20 heures en provenance du Japon, où son équipe coréenne tient son camp d’entraînement printanier. « Lorsque j’ai grimpé sur le monticule, pour moi il était une heure du matin (heure du Japon)! », a noté Johnson. « Malgré tout, je me sentais bien », a-t-il avoué aux journalistes qui s’informaient quant à sa fatigue. « Je crois que j'ai bien fait aujourd'hui. Évidemment, à l’exception du lancer un peu haut que j’ai servi à Howard. Sauf, pour ce tir, je crois que j’ai bien accompli mon travail. » Le gérant de l'équipe canadienne, Ernie Whitt, a qualifié la sortie de Johnson de simple entraînement. Il ne souhaite pas baser son évaluation sur cette performance. « N’oublions pas qu’il a lancé dimanche passé pour son équipe coréenne et, d’ailleurs, il vient tout juste de me souhaiter une bonne nuit », a blagué Whitt. « Nous voulions lui donner une manche de travail. Maintenant, qu’il se repose pour être fin prêt samedi. » Après Perkins et Johnson, c’est Brooks McNiven (Vancouver, Colombie-Britannique) qui est entré dans le match comme lanceur. Il a accordé un circuit à John Mayberry jr., une claque qui a fait compter deux points en début de manche. Mais, par la suite, il s’est retrouvé et il a retiré, dans l’ordre, les six derniers frappeurs qu'il a affrontés. Puis, ce fut au tour de Chris Leroux (Mississauga, Ontario). Il a travaillé durant une manche et deux tiers, allouant deux points non mérités sur deux coups sûrs. Finalement, Bryan Dumesnil (Nanaimo, Colombie-Britannique) a terminé le match au monticule pour les nôtres, accordant un point non mérité sur deux coups sûrs et un but sur balles. En une manche et un tiers, il a inscrit un retrait sur des prises. « Le match d’aujourd’hui représentait une chance pour nos lanceurs de prouver qu'ils peuvent lancer à ce niveau », a résumé Whitt, parlant de ses jeunes lanceurs. « La majorité de nos artilleurs peuvent lancer régulièrement au-dessus de 90 milles à l'heure. Il nous faut cependant nous assurer qu’ils peuvent se débrouiller face à des joueurs du calibre des ligues majeures. » Du côté de l’offensive, les Canadiens ont compté leurs deux points à la cinquième manche. Un premier quand Adam Stern (London, Ontario) a claqué un simple qui a poussé Stubby Clapp (Windsor, Ontario) au marbre et un deuxième quand Chris Barnwell (Shelburne, Nouvelle-Écosse) est venu marquer sur le ballon-sacrifice de Justin Morneau (New Westminster, Colombie-Britannique). Malgré ce revers, Morneau croit toujours aux chances de l’équipe canadienne de faire beaucoup de chemin dans ce tournoi. « Nous avons une bonne équipe ici », a précisé Morneau. « Nous jouons avec notre cœur, car nous sommes très fiers de représenter notre pays. Quand tu as une telle chance, c'est très rare que tu la refuses. » L'équipe canadienne dispute son dernier match préparatoire demain, jeudi à 13 h 05 à Tampa. Une rencontre qui mettra les nôtres en compétition avec les Yankees de New York. Par la suite, ce sera la rentrée à Toronto pour amorcer la Classique mondiale de baseball samedi. Face aux Yankees, c’est Scott Diamond (Guelph, Ontario) qui amorcera le match au monticule.  



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