Ottawa, Ontario – Comme un frappeur qui vient de mettre fin à une léthargie au bâton, le baseball en Alberta commence à retrouver son élan des beaux jours. Depuis 2005, le nombre de jeunes qui s’inscrivent au baseball en dans cette province de l’Ouest canadien augmentent d’année en année. Pour 2010, Baseball Alberta prévoit le statu quo par rapport à 2009! « Notre nombre d’inscriptions a augmenté au cours de cinq années consécutives », mentionne Dan Curtis, le coordonnateur des programmes à Baseball Alberta. « Nous espérons atteindre 10,000 joueurs et joueuses cette année. L’an dernier, nous avions raté cette marque de justesse, cette année nous allons l’atteindre! » Une des principales causes de ce succès réside dans l’implantation des programmes d’initiation au baseball proposés par Baseball Canada, tel que « Baseball en action » et « Rallye Cap ». Des deux programmes, c’est « Baseball en action » qui connaît le plus de succès dans la province, et ce, parce que l’Alberta a mis sur pied un service de consultation à l’intention des écoles qui est spécifique au sport du baseball. Et ils ont embauché Paul Riopel pour promouvoir et voir à l’implantation du « Baseball en action » dans le milieu scolaire. « Nous avons aussi reçu de l’aide de Lou Pote, un ex-joueur des ligues majeures », précise Dan Curtis. « Il a aidé au lancement du programme dans les écoles et avouons-le cela nous a donné un fier coup de main. » Quant au programme « Rallye Cap », il progresse graduellement dans la province, mais comme dans d’autres associations provinciales on remarque une certaine résistance aux changements. « Les gens ont peur de changer », avoue candidement Curtis. « Plusieurs de nos associations locales ont des programmes T-ball qu’ils connaissent et maîtrisent très bien. Nos bénévoles répliquent : “Pourquoi vouloir changer une situation dans laquelle nous sommes confortables?” » Mais Curtis d’ajouter : « Nous avons retiré le mot “T-ball ” de notre vocabulaire et notre programme d’initiation au baseball est maintenant le “Rallye Cap”. Quelques une de nos plus importantes associations sont à implanter le “Rallye Cap” dans leurs programmes. Et nous croyons que d’autres devraient joindre les rangs cette année. C’est vraiment plaisant de voir ce programme en action. » Le programme de la haute performance en Alberta a connu des hauts et des bas ces dernières années. Les équipes sont très compétitives, mais nous n’obtenons pas de succès lorsque nous atteignons les rondes de médailles. Ce sont les équipes de la division senior masculine et féminine qui connaissent le plus de succès. L’équipe de Sherwood Park a remporté le championnat senior masculin de Baseball Canada en 2009 et l’équipe féminine a remporté une médaille lors des quatre derniers championnats canadiens. Les divisions midget et junior ont connu leur part de difficultés au cours des dernières saisons. La dernière médaille dans ces divisions de jeu remonte à 2004! Chez les midgets on note des améliorations au niveau de la qualité de la compétition dans la province, mais la division junior est presque inexistante en Alberta. Pour remédier à la situation, Baseball Alberta a décidé d’ajouter deux joueurs âgés de 19 ans dans chacune des formations midget de la province, et ce, dans l’espoir de créer une division plus compétitive. « Nous sommes à évaluer la possibilité de créer un circuit comparable à la Ligue Élite de la Colombie-Britannique », laisse entendre Curtis. « Ce serait sous forme de projet pilote pour cette saison. Nous allons tenter l’expérience et évaluer les résultats en fin de saison. Si les résultats sont bons, nous allons probablement continuer dans cette voie. » Après des années de vaches maigres, Baseball Alberta a profité du sens de travail et la créativité de ses membres pour retrouver le succès. Il n’y a qu’un pas de plus à faire pour rejoindre la compagnie des associations de baseball élite du Canada.
Ottawa, Ontario – Au cours des dernières années, la province de la Nouvelle-Écosse a été un modèle pour la promotion et la pratique du baseball féminin au Canada. Encore cette année, la province des Maritimes est, avec le Québec, le fer de lance du développement du baseball pour la gent féminine. Pour les trois dernières années, le taux d’inscription au baseball chez les filles de la Nouvelle-Écosse a grimpé de 25 %. « Nous recevons plusieurs appels quotidiennement de mères qui nous demandent comment elles peuvent impliquer leurs filles dans le baseball, ou encore comment peuvent-elles s’impliquer elles-mêmes dans ce sport avec leurs filles! », de souligner le directeur général de Baseball Nouvelle-Écosse, Brad Lawlor. L’association d’Hammonds Plains en Nouvelle-Écosse est toujours le meilleur exemple afin d’illustrer la croissance du baseball féminin. La présidente de l’association, Holly Lapierre a joué le rôle de « leader » dans le développement du baseball au féminin dans sa région. Un exemple : cette saison, à Hammonds Plains, il aura des ligues de baseball féminin dans les divisions moustique, pee-wee et bantam. Une telle situation n’était pas imaginable il y a de cela seulement quatre ans. Avec le nombre des inscriptions qui continue à croître dans la province, on parle maintenant d’ajouter la division « pee-wee filles » dans la ligue provinciale « Bluenose », un circuit qui regroupe en Nouvelle-Écosse toutes les divisions de jeux chez les garçons. « Nous n’en sommes pas encore rendus là pour le moment, signale Brad Lawlor. Il y a beaucoup de travail à réaliser pour y arriver, mais oui il est dans nos plans pour le futur d’ajouter une division pee-wee féminin dans notre ligue provinciale Bluenose. » Au cours de la dernière année, l’association d’Hammonds Plains a organisé une clinique exclusivement réservée aux entraîneurs de baseball de sexe féminin. Une autre innovation cette année, le 8 mai prochain il y aura clinique de formation pour les arbitres offerte uniquement aux femmes. Et cela toujours dans le but de favoriser le développement du baseball féminin dans la région et dans la province. « Afin de vraiment développer le baseball féminin, je crois nous avons besoin de plus de femmes dans des rôles clés entourant les joueuses de baseball », affirme madame Lapierre. « Je suis convaincue que les entraîneurs et les arbitres jouent des rôles de leader sur le terrain de baseball. » Pour la clinique des arbitres, Baseball Nouvelle-Écosse a invité madame Lisa Turbitt à participer à la formation. Cette dernière est une arbitre ontarienne hautement qualifiée. Elle détient une accréditation d’arbitre de niveau 5 en plus d’être maître formatrice d’arbitres et membre du comité des arbitres de Baseball Ontario. Elle a été arbitre ou encore superviseure d’arbitres lors de dix championnats canadiens de Baseball Canada. De plus, elle a été officielle lors de deux tournois de Coupe du monde de baseball féminin. « La communauté des arbitres est incroyable! Je me suis fait beaucoup d’amis au cours de ma carrière d’arbitre et j’ai vécu des expériences qui ont créé des souvenirs impérissables », mentionnait récemment madame Turbitt dans un communiqué. Le but premier de cette clinique est une très simple pour Holly Lapierre. Elle espère en effet que dès cette année, les arbitres qui vont officier les matchs de la ligue de baseball féminin dans la division moustique d’Hammonds Plains seront des femmes! « Je veux voir les filles d’âge bantam, soit des demoiselles âgées de 14 et 15 ans, arbitrer les matchs de nos jeunes filles de 10 et 11 ans », insiste madame Lapierre.
Ottawa, Ontario – La Colombie-Britannique est l’une des trois plus imposantes provinces du Canada en terme de pratique de sports! Et pour le baseball, comme pour tous les sports de haute performance, les attentes des Britanno-Colombiens sont très élevées! Après avoir remporté quatre médailles lors des championnats canadiens de Baseball Canada en 2009, incluant la médaille d’or lors du tournoi de la Coupe Baseball Canada, et ce, pour la deuxième fois au cours des trois derniers tournois, la Colombie-Britannique s’attend à être des favoris de tous les tournois nationaux de 2010... encore une fois! Mais le directeur des opérations de Baseball Colombie-Britannique, David Laing, n’a pas fixé d’objectifs particuliers à ses troupes, car il sait très bien que dans chacun des championnats auxquels sa province va participer, la compétition sera vive. « Tu n’entres jamais dans un tournoi en étant certain de gagner », explique monsieur Laing. « Tu souhaites qu’autant tes équipes que tes athlètes aient été bien préparés et qu’ils connaîtront le succès. Quand tu affrontes les formations très talentueuses de certaines provinces, tu ne peux jamais garantir des résultats. » « Nous allons préparer nos athlètes de façon à ce que nos équipes soient compétitives dans tous les matchs qu’elles vont disputer. Et nous espérons que les victoires vont suivre », a-t-il ajouté. La Colombie-Britannique est bien sûr une province reconnue à travers le Canada pour l’excellence de son programme de haute performance. Et le fait que la province la plus à l’ouest du Canada réussisse à accroître son nombre de joueurs de baseball depuis quelques années n’est certes pas étranger aux succès connus par la haute performance. De plus, les responsables du baseball encouragent les programmes de base, tel le Rallye Cap, ce qui garantit la continuité au niveau de la croissance des effectifs. Baseball C.-B. ne peut que constater que les associations locales qui favorisent le programme Rallye Cap augmentent continuellement leur nombre de baseballeurs. Ce programme a été lancé par Baseball Canada il y a maintenant quatre ans.
Ottawa, Ontario – Après avoir dévoilé hier sa liste des 100 meilleures recrues du baseball mineur associé aux équipes des ligues majeures, Baseball America publie aujourd’hui sa liste annuelle des 100 meilleures recrues évoluant au sein du réseau des « High School » américains et parmi eux on retrouve trois Canadiens, soit Kellin Deglan, Evan Grills et Evan Rutckyj. Le nom de Kellin Deglan (Langley, Colombie-Britannique) apparaît au 66e rang, tandis que celui de Evan Grills (Whitby, ON) est inscrit en 75e position. Celle de Evan Rutckyj (Windsor, Ontario) est entré au 99e rang. Deglan, un athlète de 6 pieds 2 pouces qui fait osciller la balance à 190 livres, évolue comme receveur. En 2009, il était de l’équipe nationale junior qui a affronté l’équipe nationale collégiale des États-Unis et l’équipe nationale junior cubaine au cours de l’été. Il a claqué un circuit et a produit quatre points au cours des neuf matchs auxquels il a participés. Quant à Grills, il était de l’équipe nationale junior qui a participé au championnat mondial de baseball junior d’Edmonton en Alberta en 2008. Il est âgé de 17 ans et ses 205 livres sont réparties sur une charpente géante de 6 pieds 5 pouces. Lors de ce championnat mondial junior, le lanceur gaucher a ramené une fiche d’une victoire et une défaite, tout en maintenant une moyenne de points mérités de 3,45, et ce, en trois présences sur le monticule. Deux des ses trois apparitions l’ont été en tant que lanceur partant.
Ottawa, Ontario – Baseball America a dévoilé sa liste annuelle des 100 meilleures recrues évoluant au sein des ligues mineures affiliées au baseball majeur et les noms de trois canadiens y sont présents : Mike Saunders, Brett Lawrie et Phillippe Aumont. Mike Saunders (Victoria, Colombie-Britannique) est le Canadien dont le nom apparaît en premier sur la fameuse liste. Il y est inscrit au 30e rang. Brett Lawrie (Langley, Colombie-Britannique) est mentionné au 59e rang, alors qu’à la 93e position nous retrouvons le nom de Phillippe Aumont (Gatineau, Québec). Seuls les joueurs n’ayant pas dépassé le cap des 130 présences au bâton dans les grandes ligues ou les lanceurs ayant cumulé 50 manches et moins ou s’étant présentés au plus 30 fois au monticule dans les ligues majeures sont admissibles à apparaître sur la liste de Baseball America. Les lignes directrices fixées par l’organisme prévoient également que les recruteurs du baseball majeur accordent à chaque joueur une note d’évaluation de sa qualité prédominante, note se situant entre 20 et 80. Dans cette fourchette, une note de 50 indique la moyenne d’un joueur des ligues majeures. Mike Saunders, un voltigeur évoluant avec l’organisation des Mariners de Seattle, a fait ses débuts dans les ligues majeures en 2009, maintenant une moyenne au bâton de .221 dans les grandes ligues. Il a claqué un double, trois triples et a produit quatre points en 122 présences officielles à la frappe, et ce, lors des 46 rencontres auxquelles il a participé. Baseball America retient la puissance de frappe de Saunders comme sa qualité dominante et lui attribue une 60. Âgé de 23 ans, Saunders a été membre de l’équipe canadienne qui a pris part aux Jeux olympiques de Pékin en 2008. À cette occasion, il a participé à chacun des sept matchs disputés par les nôtres maintenant une moyenne au bâton de .286 avec deux doubles, deux circuits, quatre points produits et cinq points comptés. Quant à Brett Lawrie, il est devenu en 2008, le joueur de position canadien repêché le plus tôt dans toute l’histoire du repêchage des joueurs amateurs par les équipes des ligues majeures. Il avait été sélectionné au 16e rang de l’encan de 2008 par les Brewers de Milwaukee. En 2009, à sa première année dans le baseball professionnel, il a gravi les échelons à la vitesse grand V jusqu’au niveau AA! Sa fiche combinée dans les calibres A et AA présente une moyenne au bâton de .274 avec 13 circuits, 6 triples, 18 doubles et 65 points produits en 118 matchs dans les deux niveaux. Comme Saunders, Baseball Amercia a reconnu la puissance à la frappe de Lawrie comme étant sa qualité dominante. Au Britano-Colombien, les recruteurs ont accordé une note de 65. Receveur lors de sa sélection au repêchage, Lawrie a été converti en joueur de deuxième. En 2009, alors âgé que de 20 ans, Lawrie a joint les rangs de l’équipe du Canada qui a pris part au tournoi de la Coupe du monde de baseball disputé en Europe. Lors de cette compétition qui se déroule tous les deux ans, rappelons que le Canada a mérité pour la première fois de son histoire une médaille, celle de bronze! Finalement, Phillippe Aumont, un premier choix des Mariners de Seattle lors de la séance de repêchage de 2007, le onzième choix au total de l’encan, a depuis été échangé aux Phillies de Philadelphie dans la transaction qui a amené Roy Halladay aux Phillies et Cliff Lee aux Mariners. Mesurant 6 pieds 7 pouces et faisant osciller la balance à 220 livres, Aumont, un lanceur droitier de 21 ans, est très intimidant lorsqu’il grimpe sur le monticule. Il possède une balle rapide dévastatrice chronométrée régulièrement entre 92 et 95 milles à l’heure. Sa balle tombante est considérée comme son meilleur lancer par Baseball America qui, tout comme pour Brett Lawrie, lui accorde une note de 65. En 2009, Aumont a été utilisé dans le rôle de releveur au sein de l’organisation des Mariners de Seattle. Il a cumulé un dossier de 2 victoires contre 6 défaites récoltant au passage 16 sauvetages, et ce, tout en maintenant une moyenne de points mérités de 3,88 en 51 manches de travail, manches qui ont été réparties entre les niveaux A et AA. Lorsqu’ils l’ont acquis, les Phillies ont immédiatement annoncé qu’ils désiraient reconvertir le lanceur format géant en partant. Aumont devrait commencer la saison 2010 avec les Phillies de Reading, le club-école AA de l’équipe de Pennsylvanie. Aumont a été membre de l’équipe canadienne lors de la Classique mondiale de baseball de 2009. Il n’a lancé que dans un seul match, y allant d’une manche des plus spectaculaire face à la formation des États-Unis. Après avoir rempli les buts sans enregistrer le moindre retrait, Aumont s’est sorti de l’impasse sans accorder de point, retirant entre autres, sur des prises, Kevin Youkilis et Curtis Granderson pour mettre fin à la manche.
Montréal, Québec – Du 14 au 21 février dernier, une trentaine de jeunes filles d’âge bantam, toutes susceptibles de se tailler un poste au sein de l’équipe féminine senior du Canada, se sont rendues à Cuba, à l’invitation d’André Lachance le gérant de l’équipe nationale féminine canadienne, pour y disputer quelques matchs face aux Cubaines représentant leur pays sur la scène internationale. Une tournée qui avait pour but d’évaluer les joueuses d’âge bantam les plus talentueuses du pays dans un contexte de compétition de haut niveau.
L’Alliance canadienne du tourisme sportif (ACTS) a le plaisir d’annoncer qu’elle accepte les mises en candidature en vue de la remise annuelle de ses Prix PRESTIGE. Les formulaires de mise en candidature et l’information connexe sont affichés sur le site Web de l’ACTS (www.canadiansporttourism.com). Les Prix PRESTIGE de l’ACTS sont destinés à rendre hommage à des personnes, des lieux et des événements qui contribuent au dynamisme de l’industrie canadienne du tourisme sportif. Ces prix sont présentés annuellement dans cinq catégories à des personnes, des entreprises et des organisations qui ont apporté des contributions exceptionnelles au succès de l’industrie du tourisme sportif. Les Prix PRESTIGE sont présentés à l’occasion d’un lunch gala qui se déroule dans le cadre du Congrès des événements sportifs, soit le congrès annuel de l’ACTS. Critères d’admissibilité • Les mises en candidature sont soumises par des organismes ou des personnes qui soutiennent l’industrie du tourisme sportif et contribuent au développement du tourisme sportif. • Les événements de tourisme sportif soumis en vue des Prix 2010 doivent avoir eu lieu en 2009. • Les organisations peuvent soumettre leur propre candidature pour ces Prix. Les candidats sont autorisés et encouragés à soumettre leur propre candidature. Date limite de dépôt des candidatures Les mises en candidature en vue des Prix PRESTIGES 2010 de l’ACTS seront acceptées jusqu’à 20 h HNE, le vendredi 5 mars 2010. Pour plus d’information, prière de communiquer avec : Steven Trainor, coordonnateur de projet (613) 231-4105 strainor@canadiansporttourism.com
Ottawa, Ontario – Samantha Magalas s’est déjà beaucoup réalisée dans le baseball. Native de Burlington en Ontario, elle est membre de l’équipe nationale féminine de baseball depuis le tout début de l’équipe en 2004. Par trois fois elle a fait partie de formations qui ont mérité des médailles aux tournois de la Coupe du monde de baseball féminin. Elle a gagné une médaille d’argent et deux de bronze. Son but pour 2010 est de compléter sa collection revenant de la compétition de la Coupe du monde 2010 avec la médaille d’or au cou! « C’est certain que c’est mon but », explique la joueuse de premier but âgé de 27 ans. « J’arrive à la fin de ma carrière et il me semble que de gagner une médaille d’or est une belle consécration en fin de carrière. » Mais Magalas, tout comme les autres membres de l’équipe canadienne qui sont là depuis les tout débuts de l’aventure ont également un œil sur la Coupe du monde 2012, une compétition qui aura lieu au Canada, à Edmonton. Pour quelque s’une d’entre elles ce serait une belle façon de mettre un terme à leur carrière de joueuses. « Pour plusieurs d’entre nous, cette belle histoire a justement commencé à Edmonton où nous avons vécu une très belle expérience. J’ai parlé à plusieurs des filles et nous avons évoqué la possibilité de gagner une médaille d’or ici au Canada et de tirer ensuite notre révérence. » Samantha Magalas n’a pas brillé dans le baseball uniquement avec l’équipe canadienne! Elle était de l’équipe de baseball de l’Université York en 2004 et 2005, étant la seule de son sexe dans cette équipe tout comme dans tout le circuit. Elle a de plus gagné trois championnats canadiens avec l’équipe de sa province, l’Ontario, et elle a été nommée « athlète de l’année » de la ville de Burlington en 2002 et en 2004. Mais, il n’y a pas que ses exploits sur les losanges qui sont impressionnants! Étudiante à l’Université York, elle a complété un baccalauréat en psychologie en 2005. Puis, de 2006 à 2009, elle a été directrice-gérante du Frozen Ropes Baseball and Softball Training Center. Actuellement, elle est instructrice privée de baseball et elle poursuit en parallèle au collège Conestoga des études en récréation et loisirs. Ses activités hors-terrain combinées avec une série de blessures subies au cours des dernières saisons ont forcé Magalas a anticipé l’heure de la retraite comme joueuse. Lors de la dernière Coupe du monde de baseball féminin en 2008, elle n’a pris part qu’à deux matchs, justement en raison de blessures. Sa réflexion l’a amené à considérer la possibilité de devenir un jour entraîneur à plein temps. D’ailleurs, elle est entraîneure certifiée du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE). Et elle a pu appliquer ses connaissances au terrain récemment alors qu’elle a accompagné le gérant de l’équipe nationale féminine, André Lachance, et un groupe d’une trentaine de filles d’âge bantam à Cuba pour une série de rencontres face à l’équipe nationale féminine de ce pays des Antilles. Lorsqu’elle a reçu l’invitation pour se joindre aux autres entraîneurs pour ce voyage, elle était très excitée. Mais, lorsqu’elle a appris la destination du groupe, elle est devenue particulièrement nerveuse en raison de mauvais souvenirs vécus justement à Cuba! « J’étais à Cuba en 2005 avec l’équipe nationale féminine et nous avons été pris dans un ouragan », rappelle Magalas. « Quand André m’a informé que le camp se tenait à Cuba, j’avoue que j’ai eu peur. En fait, l’ouragan est tout ce dont je me souvenais de ce pays. » « Mais, cette fois-ci ce fut un excellent voyage. Pouvoir découvrir la culture cubaine et le style de vie de la population sur cette île a été fantastique. » Du point de vue baseball, on a pu avoir une petite idée de ce que sera l’équipe nationale féminine dans quelques années. Elle espère de tout cœur que l’expérience acquise par ces filles lors du voyage va leur aider à devenir membres de l’équipe nationale un jour. « Il y a beaucoup de filles talentueuses partout à travers le Canada. À mon avis, l’avenir du baseball féminin au pays sera très intéressant. » « Quand j’ai amorcé ma carrière avec l’équipe nationale, j’étais très nerveuse et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Les filles qui étaient du voyage ont maintenant une bonne idée en quoi consiste être membre de l’équipe nationale : voyagé en équipe, s’entraîner toute ensemble et travailler avec le personnel de l’équipe. Si un jour elles se taillent un poste au sein de cette formation d’élite, elles sauront déjà à quoi s’attendre. » Le but de ce voyage pour André Lachance était d’évaluer des joueuses qui un jour frapperont à la porte de l’équipe nationale féminine… mais peut-être a-t-il également découvert un nouvel entraîneur de talent pour le seconder. « Je connaissais déjà Samantha comme athlète, mais j’ai découvert la « Samantha » entraîneur de baseball pendant ce voyage à Cuba », a avoué Lachance. « C’est certain qu’elle possède les outils pour devenir une entraîneure très compétente! J’ai pu constater que les jeunes filles affichaient beaucoup de respect pour ses connaissances et son expérience. » Sa passion et son engagement envers son sport sont les raisons pour lesquelles Baseball Canada a soumis la candidature de Magalas pour une place au sein du programme d’apprentissage en entraînement d’une équipe nationale offert par l’Association canadienne des entraîneurs. La formation a lieu du 26 au 28 mars prochains à Jackson’s Point en Ontario et Magalas à très hâte d’y participer et de parfaire ses connaissances. « Je suis très heureuse de pouvoir participer à ce programme et je suis très honoré que Baseball Canada ait pensé à moi! C’est une occasion extraordinaire pour moi et j’ai hâte d’échanger avec les autres entraîneurs qui seront présents. » Même si l’avenir du baseball féminin au Canada est rose, le succès ne viendra pas sans l’appui de Baseball Canada et de ses programmes qui aide à la croissance du sport du baseball chez les filles. Et pour Magalas l’amélioration du baseball féminin au pays est une grande source de sa motivation à devenir entraîneure. « Le baseball féminin continue sa progression et nous devons investir encore plus dans les niveaux de base. Nous devons développer encore plus d’entraîneurs compétents pour bien diriger les jeunes filles débutantes. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de me rendre à Cuba, car je considère très sérieusement l’idée de devenir entraîneure. S’il y a quelque chose que je peux faire pour aider la prochaine génération de joueuses à progresser, je vais le faire. Je veux qu’il soit plus facile pour elles de se développer que ce le fut pour les joueuses de ma génération. » C’est évident que le baseball se doit d’ouvrir ses portes à de telles jeunes femmes. « Voyager dans une foule de pays, pouvoir apprécier les différentes cultures et partager ces découvertes avec des amies de partout au Canada sont des souvenirs qui resteront à jamais marquer dans ma mémoire », a conclu cette grande dame du baseball canadien.
Ottawa, Ontario – Baseball Canada a dévoilé son projet de planification stratégique pour la période de cinq ans allant de 2010 à 2014. Le document déposé propose une stratégie visant à structurer une vision commune quant au développement du baseball chez tous les membres de Baseball Canada, et ce, partout au pays.
Ottawa, Ontario - Ex-olympien avec Baseball Canada et ex-joueur des ligues majeures, Paul Spoljaric, a été fort attristé de l’accident ayant coûté la vie au lugeur Nodar Kumaritashvili. Pour honorer la mémoire de l’athlète, il lance une campagne visant à recueillir des fonds pour la construction d’un monument à son honneur. « C’est effroyable qu’un accident aussi terrible puisse survenir. Mes pensées et ma sympathie vont à ceux que le lugeur laisse derrière lui », a expliqué Paul Spoljaric, lui qui a représenté le Canada lors des Jeux olympiques d’Athènes en 2004 et qui a évolué durant un peu plus de sept saisons au sein du baseball majeur. Justement, cette semaine, la famille Spoljaric allait procéder au lancement de son site Internet « Kidz with a Kause », un site web innovateur créé par les cinq enfants de Paul Spoljaric qui sont âgés entre cinq et onze ans. K.W.A.K. offre une belle diversité : jeux en ligne, concours et aide à un nombre infini de personnes simultanément. La première campagne de collecte de fonds prévue pour le K.W.A.K. avait pour but d’aider les athlètes des Jeux olympiques de 2010 et leurs organisations qui comptent sur de telles contributions pour demeurer compétitifs. « Avec la mort de M. Kumaritashvili, évidemment, on a ajouté une campagne pour honorer la mémoire de l’athlète. » « Nous avons créé une carte commémorative pour honorer Nodar Kumaritashvili. Celle-ci est vendue au prix de 1.50 $. Tous les bénéfices seront remis directement à la Fédération de luge géorgienne afin de bâtir une piste de luge à Bakuriani, la ville natale de Nodar ». « Les Jeux olympiques permettent aux nombreux athlètes de se réunir pour voir à l’œuvre les meilleurs compétiteurs de chaque pays. La mort inattendue de Nodar nous permet en plus d’afficher notre solidarité et d’apporter notre soutien. En fait, cela nous offre l’occasion d’aider la famille Kumaritashvili et leur pays pendant ce deuil et d’ériger un monument en l’honneur de l’Olympien disparu. » « Si les amateurs de sports et les athlètes olympiques sont mis au courant de notre mission, je suis convaincu qu’ils seront nombreux à contribuer. Tous les bénéfices sont destinés à la construction de la piste de luge et si jamais il y a un excédent, nous allons créer une bourse scolaire au nom de Nodar. » « Madame Aptsiauri de la délégation géorgienne est emballée par notre projet de rendre hommage à Nodar. Elle m’a par ailleurs informé qu’il n’avait même pas de pierre tombale pour marquer le départ de leur Olympien, ce qui donne encore plus de valeur à notre campagne », a révélé Lisa Spoljaric, l’épouse de Paul Spoljaric. Et la mère des cinq enfants à la générosité évidente d’ajouter : « Cette campagne est une excellente manière de reconnaître la perte d’un athlète olympique et de s’assurer que le nom de Nodar ne soit pas oublié. Il faut tout mettre en œuvre pour que le monument érigé devienne la fierté du monde entier! » Vous pouvez visiter le site Internet et y faire votre contribution en cliquant sur le lien suivant : www.kidzwithakause.com.
