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Bob Elliott récipiendaire du trophée « Jack Graney »

SOURCE: Temple de la Renommée du baseball canadien

St Marys, Ontario – Dynamique, loyal, honnête, passionné, humble, fier d'être Canadien. Voilà toute une série de qualificatifs qu’utilisent largement, pour parler du journaliste sportif Bob Elliot de Kingston en Ontario, tant au nord qu’au sud du 49e parallèle, les joueurs, les amateurs et les collègues de celui qui se voit aujourd’hui attribuer le trophée Jack Graney par le Temple de la Renommée du baseball canadien.

Auteur accompli et chroniqueur de baseball pour le Toronto Sun, Bob Elliot préfère, et de loin, voir son nom inscrit comme auteur d’un texte plutôt que de le voir chapeautant le titre d’un article, comme aujourd’hui, alors que le Temple de la Renommée du baseball canadien lui attribue le trophée Jack Graney, un honneur qui n’a été décerné que 12 fois depuis sa création il y a 24 ans. Ce prix vise à honorer un représentant des médias qui a apporté une contribution importante au baseball au Canada.

Bob Elliott recevra officiellement son trophée le 18 juin prochain lors d’une cérémonie d'intronisation au Temple de la Renommée.

Les qualités que possèdent Elliot vont largement au-delà de celles exigées pour mériter ce prix. De nombreuses personnes pensent que le nom d’Elliott devrait apparaître au premier rang de la liste des 100 personnes les plus influentes dans le monde du baseball canadien que justement le journaliste publie annuellement.

Bob Elliot est né à Kingston en Ontario le 10 septembre 1949, une date de naissance prédestinée, car le 10 septembre est également la date de naissance de Roger Maris et de Joey Votto.

Dès son tout jeune âge, Bob Elliot démontre, comme avant lui son père et son grand-père, de belles qualités athlétiques tout autant qu’académiques et rapidement tous s’attendent à le voir suivre les traces de ses aïeux à l’Université Queens. Mais, pour le jeune joueur de deuxième but incapable de frapper une balle courbe, une offre pour devenir journaliste sportif à temps complet au Kingston Standard en mars 1966 est venue mettre fin à la tradition familiale. Une légende venait de naître!

Elliott, qui a été au nombre du trio de candidats nommés au cours des trois dernières années au prestigieux prix JG Taylor Spink remis annuellement par le Temple de la Renommée du baseball majeur, a œuvré durant dix ans dans les journaux de la capitale nationale avant d’obtenir une première assignation pour un match du baseball majeur. Ce premier match qu’il a couvert était disputé à Montréal en 1978 et le principal intéressé s’en souvient comme s’il avait eu lieu hier.

« Les Mets l’ont emporté 3-2, Skip Lockwood a mérité la victoire, Rudy May a subi la défaite et Tom Grieve a claqué un coup de circuit », de se rappeler Elliott de son domicile de Mississauga, là où il vit avec son épouse Claire.

Par la suite, il s’est joint à la chaîne de journaux Sun où depuis il couvre les matchs des Blue Jays. Au printemps 2010, lorsqu’il a pris place dans la galerie de la presse alors que les Rangers du Texas accueillaient les Blue Jays de Toronto, il assurait la couverture d’un 33e match d'ouverture consécutif.

Comme tout bon reporter, Elliott est des plus présents dans tout ce qui touche le monde des ligues majeures. Toutefois, sa passion, son obsession en fait, se sont les joueurs canadiens, de qui il tente de tout savoir. La famille du baseball canadien sera toujours reconnaissante à Elliott pour sa façon de mettre en lumière leurs nombreuses réalisations, surtout celles largement moins publicisées survenant dans les ligues mineures.

Elliott a rédigé d'innombrables chroniques sur des événements touchant tant les joueurs de baseball canadiens oeuvrant tant dans sa communauté, qu’aux niveaux provincial, national ou international. Il rapporte les prestations des athlètes professionnels de chez-nous tout comme celles des Canadiens évoluant dans des universités et collèges aux États-Unis. Il a créé un site Web, le Canadian Baseball Network pour justement parler des Canadiens dans les collèges, des Canadiens dans les ligues mineures et de ceux qui s’alignent avec les équipes nationales de Baseball Canada.

« En 1998, il y avait 66 Canadiens dans les ligues mineures, il y en a aujourd'hui plus d'une centaine. Il y en a également plus de cinquante au sein d’équipes professionnelles évoluant dans des ligues indépendantes. En 2000, il y avait 490 des nôtres dans des universités et collèges américains, il y en a aujourd'hui plus de 700 », a pris soin de souligner Elliott.

Liste des gagnants du trophée Jack Graney au fil des ans :

1987 – Neil MacCarl – Toronto Star
1988 – Milt Dunnell – Toronto Star
1990 – Austin “Dink” Carroll – Montreal Gazette
1991 – Joe Crysdale et Hal Kelly – CKEY
1996 – Dave Van Horne – TSN et CIQC
2001 – Tom Cheek – Blue Jays de Toronto
2002 – Ernie Harwell – Tigers de Detroit
2003 – Allan Simpson – Baseball America
2004 – Jacques Doucet – Expos de Montréal
2005 – Len Bramson – TBS Sports
2009 – Ian MacDonald – Montreal Gazette
2010 – Bob Elliott – Toronto Sun et Canadianbaseballnetwork.com

Notes sur la carrière de Jack Graney :
La route qu’a suivie Jack Graney pour atteindre les ligues majeures de baseball s’est amorcée à St Thomas, en Ontario, où il est né. C’est à cet endroit qu’un autre Canadien membre du temple de la Renommée du baseball, Bob Emslie, l’a vu jouer et l’a recommandé aux Cubs de Chicago.

Après une saison dans l'organisation des Cubs, le contrat de Graney a été vendu aux Indians de Cleveland de la ligue américaine de baseball. Là, il a été converti en voltigeur des plus fiables.

Au cours de sa carrière dans le baseball, Graney a vécu un grand nombre de premières. Lorsqu’il s’est présenté à la plaque le 11 juillet 1914 dans un match où les siens affrontaient les Red Sox de Boston, Graney est devenu le premier frappeur à faire face à Babe Ruth ! Puis, presque deux ans plus tard, soit le 26 juin 1916, il est devenu le premier joueur des grandes ligues à se présenter au bâton avec un numéro inscrit sur son dossard.

Comme premier frappeur du rôle offensif de son équipe, il a mené la ligue américaine de baseball deux fois, en 1917 et en 1919, pour le plus grand nombre de buts sur balles, et une fois pour les coups de deux buts réussis, soit en 1916. Joueur rapide, le Canadien a été parmi les dix premiers du circuit en 1913 et 1916 pour les triples avec respectivement 12 et 14 coups de trois buts. Il était membre des Indians lorsque ceux-ci ont remporté la série mondiale en 1920.

Après sa carrière de joueur, Graney est devenu le premier ex-joueur de baseball à devenir commentateur de matchs de baseball à la radio, emploi qu’il a occupé pour les Indiens de 1932 à 1953.
 


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